Jean-Marie Le Pen va se défendre devant son parti. Et "attaquer" aussi
Convoqué jeudi en cession disciplinaire par sa fille, le fondateur du FN Jean-Marie Le Pen a répondu sur RTL qu'il irait se "défendre" devant les instances de son parti, et "probablement attaquer aussi".
L'interview de Marine Le Pen jeudi sur TF1 a laissé "pantois" le président d'honneur du Front national. "Madame Le Pen est en train de dynamiter sa propre formation", s'est-il insurgé vendredi sur RTL.
L'action engagée par sa fille pour les propos qu'il a tenus dans Rivarol auraient des conséquences tragiques et parfaitement injustifiées. Cette action ne peut être qu'une manoeuvre délibérée de sa fille, estime-t-il, pour "essayer de se concilier les sympathies du système." "Mme Le Pen est en train de se soumettre au système et j'y assiste, médusé", dénonce-t-il.
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Suicide politique
Pour Jean-Marie Le Pen, la rupture du parti est totale et définitive. "Elle a créé d'elle-même une difficulté majeure avec le fondateur de son parti qui, de surcroît, est son père", a-t-il déclaré, précisant qu'il n'avait plus de grande ambitions politiques.
"C'est n'est pas un suicide (politique) pour moi. C'est elle qui se suicide", conclut-il.
>> Voir aussi le débat entre Jean-Philippe Schaller (RTS) et Christian Lecomte (Le Temps) :
fme
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