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Washington menace de revoir sa position vis-à-vis d'Israël à l'ONU

Barack Obama et Benjamin Netanyahou. [Jason Reed]
Relations tendues entre Israël et les Etats-Unis / Le Journal du matin / 2 min. / le 20 mars 2015
Les Etats-Unis ont averti jeudi qu'ils allaient réévaluer leur position vis-à-vis d'Israël à l'ONU, où ils lui apportent traditionnellement un soutien indéfectible.

Un éventuel changement de position de Washington au Conseil de sécurité de l'ONU constituerait une rupture majeure et pourrait permettre l'adoption d'une résolution sur une solution à deux Etats le long des frontières d'avant 1967.

Barack Obama a appelé le premier ministre Benjamin Netanyahu, quasi-assuré de former le prochain gouvernement en Israël, pour certes le féliciter de la victoire de son parti mardi mais aussi réaffirmer avec force son attachement à une solution à deux Etats.

Relations difficiles

Selon un responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat, il lui a aussi indiqué que les Etats-Unis allaient réévaluer leur position sur le dossier israélo-palestinien après sa remise en cause de cette solution à deux Etats.

Selon la même source, Barack Obama, qui entretient des relations difficiles avec Benjamin Netanyahu, a également évoqué avec le Premier ministre israélien ses récents propos, vivement condamnés par la Maison blanche, sur les Arabes israéliens.

>> Ecouter l'interview d'Yves Besson, historien, arabisant et ancien diplomate suisse :

Benjamin Netanyahu. [AP Photo/Oded Balilty]AP Photo/Oded Balilty
Un nouveau coup de froid entre Israël et les Etats-Unis / Le 12h30 / 4 min. / le 20 mars 2015

afp/fb

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La volte-face de Netanyahu

Dans une interview accordée hier à la chaîne américaine MSNBC, Benjamin Netanyahu a fait machine arrière en affirmant qu'il n'avait pas renoncé à son engagement en faveur de la création d'un Etat palestinien, mais estimé que les circonstances politiques n'y sont pas favorables.

Les dernières déclarations du Premier ministre israélien, qui vont à l'encontre de celles faites à la veille des élections législatives, n'ont cependant pas convaincu les Palestiniens qui ont répété jeudi leur détermination à poursuivre leur offensive diplomatique et à rompre la coopération sécuritaire avec l'Etat hébreu.