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La Corée du Nord ne donne pas de signe d'ouverture, prévient l'ONU

Le président nord-coréen Kim Jong-Un, photographié le 18 février à Pyongyang. [KCNA]
Le président nord-coréen Kim Jong-Un, photographié le 18 février à Pyongyang. - [KCNA]
Les autorités de Pyongyang ne donnent pas de signe positif en matière de droits humains, a averti lundi le rapporteur de l'ONU pour la Corée du Nord Marzuki Darusman.

Un an après le rapport accablant de la commission d'enquête, l'expert ne constate aucun signe de progrès sur le terrain.

Si les autorités nord-coréennes ont fait temporairement quelques gestes à l'égard des organes de l'ONU, ces gestes ne se sont pas concrétisés et n'ont pas porté leurs fruits, affirme Marzuki Darusman dans un rapport.

200'000 disparus

Une commission d'enquête avait révélé il y a un an la gravité et l'ampleur des crimes commis par le régime communiste, mais Pyongyang a tout fait pour torpiller la crédibilité de son travail, indique le rapporteur.

"Malheureusement la situation n'a pas changé depuis la publication des conclusions de la commission", constate Marzuki Darusman.

Ce dernier propose la réunion d'une conférence internationale sur les disparus, estimés à 200'000 (Sud-Coréens, Japonais, Chinois) par la commission d'enquête depuis les années 50.

ats/kg

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