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Le budget de la sécurité intérieure américaine voté in extremis

Le résultat est un cinglant désaveu pour le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, à l'origine du vote, de la part des élus de son parti.
Le résultat est un cinglant désaveu pour le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, à l'origine du vote, de la part des élus de son parti.
Le Département de la sécurité intérieure américain, dont le fonctionnement a failli être paralysé dès vendredi soir minuit faute de financement, a obtenu un sursis jusqu'au 6 mars.

Après le Sénat américain, la Chambre des représentants a adopté vendredi soir, deux heures avant l'échéance, une mesure prévoyant de continuer à financer, pendant une semaine, les services de sécurité intérieure -qui comprennent notamment le Secret service et la protection des frontières.

200'000 agents auraient dû travailler gratuitement

Si les élus du Congrès n'étaient pas arrivés à s'entendre à temps, 30'000 employés auraient été mis en congés sans solde, tandis que 200'000 agents, dont ceux responsables de l'intégrité des frontières, auraient dû travailler sans être payés.

Le financement du Département de la sécurité intérieure est actuellement au coeur d'une intense joute partisane dans laquelle les Républicains contestent le projet de réforme de l'immigration du président Barack Obama.

afp/ptur 

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Le président républicain de la Chambre des représentants désavoué

Le Sénat avait d’abord donné son assentiment à ce projet de loi en début de soirée. La Chambre des représentants a emboîté le pas, par 357 voix contre 60.

Ce résultat est un cinglant désaveu pour le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, à l'origine du vote, de la part des élus de son parti.