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Le camp du président tunisien accuse ses rivaux d'avoir voulu l'attaquer

Des partisans de Beji Caïd Essebsi conspuent le président Moncef Marzouki à sa sortie du bureau de vote à Sousse, ce dimanche 23 novembre 2014.
Des partisans de Beji Caïd Essebsi conspuent le président Moncef Marzouki à sa sortie du bureau de vote à Sousse, ce dimanche 23 novembre 2014.
L'équipe de campagne du président tunisien Moncef Marzouki accuse les partisans du favori de l'élection présidentielle, Beji Caïd Essebsi, d'avoir voulu l'attaquer devant son bureau de vote.

Le président tunisien Moncef Marzouki aurait été victime d'une tentative d'agression devant son bureau de vote. Son équipe de campagne montre du doigt les partisans du favori de la présidentielle de dimanche, Beji Caïd Essebsi d'avoir voulu l'attaquer devant son bureau de vote.

Selon des journaliste de l'AFP sur place, une manifestation hostile à Moncef  Marzouki a été tenue en respect par la police sans qu'aucun incident majeur n'ait été constaté.

Béji Caïd Essebsi, 87 ans et chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès, vainqueur des législatives du 26 octobre, est le favori de ce scrutin.

Première présidentielle libre

Moncef Marzouki s'est efforcé de se poser en candidat naturel de la révolution, par opposition à Béji Caïd Essebsi qui a servi comme ministre sous Bourguiba et présidé le Parlement de Ben Ali.

Le scrutin de dimanche est la première présidentielle libre de l'Histoire de la Tunisie.

>> Lire : Les Tunisiens élisent leur président librement pour la première fois

afp/pym

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Le camp Essebsi se dit en tête

Le chef du parti Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, 87 ans, est arrivé en tête de la présidentielle de dimanche mais un deuxième tour sera probablement nécessaire, a affirmé son directeur de campagne.

"Béji Caïd Essebsi, selon les premières estimations, est le premier de la course et avec un écart important", a-t-il déclaré à la presse, jugeant que son candidat était "pas très loin des 50%" et qu'un deuxième tour était "probable" sans pour autant dire quel candidat se plaçait second.