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Les citoyens roumains aux urnes pour le deuxième tour de la présidentielle

Les Roumains aux urnes pour le 2e tour de la présidentielle
Les Roumains aux urnes pour le 2e tour de la présidentielle / L'actu en vidéo / 1 min. / le 16 novembre 2014
Le Premier ministre Victor Ponta est le favori du deuxième tour de la présidentielle qui se déroule dimanche en Roumanie. Mais une forte mobilisation pourrait avantager le challenger Klaus Iohannis.

Les Roumains se pressaient aux urnes dimanche pour élire leur président lors d'un scrutin où seule une forte mobilisation pourrait ravir la victoire au Premier ministre Victor Ponta.

Trois heures après l'ouverture du second tour de la présidentielle, 8,5% des électeurs inscrits avaient voté, contre 6,5% à la même heure au premier tour.

Forte mobilisation à l'étranger

La mobilisation est particulièrement forte à l'étranger, où des queues se sont formées devant les ambassades et les consulats, notamment à Paris et à Londres.

Ancien procureur de 42 ans, Victor Ponta est crédité de 54% des intentions de vote. Le challenger est Klaus Iohannis, 55 ans, maire de la ville médiévale de Sibiu (centre) issu de la minorité allemande.

Selon les analystes, le clé de ce second tour est la mobilisation. "Si les électeurs des grandes villes, plutôt favorables à l'opposition, se mobilisent, Iohannis a une chance", a indiqué Cristian Ghinea, du Centre roumain pour des politiques européennes.

afp/gchi

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Scrutin crucial pour le pays

Ce scrutin est considéré comme crucial dans cet ancien pays communiste, à un moment où la démocratie a subi des revers dans certains pays d'Europe centrale, Hongrie en tête.

Une victoire de Victor Ponta équivaudrait à une concentration des pouvoirs entre les mains du Parti social-démocrate (PSD, ex-communiste), qui dispose avec la gauche d'une large majorité au Parlement.

Cette toute puissance inquiète la justice qui a réussi d'énormes progrès dans la lutte contre la corruption. Car si Victor Ponta dit respecter son indépendance, il a plusieurs fois critiqué le travail du parquet anticorruption (DNA), qu'il juge partisan.