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Le Royaume-Uni veut empêcher le retour des djihadistes sur son territoire

Le Premier ministre britannique Davide Cameron s'exprimait à la tribune du Parlement australien à Canberra, lors d'une visite officielle. [AP Photo/Rick Rycroft]
Le Premier ministre britannique Davide Cameron s'exprimait à la tribune du Parlement australien à Canberra, lors d'une visite officielle. - [AP Photo/Rick Rycroft]
Les djihadistes britanniques partis combattre à l'étranger se verront interdire l'accès au Royaume-Uni à leur retour, a déclaré vendredi le Premier ministre britannique David Cameron.

"Nous allons introduire sous peu une nouvelle loi antiterroriste", a indiqué vendredi le Premier ministre britannique David Cameron devant le Parlement australien.

Selon la presse britannique, le texte bloquerait le retour pendant au moins deux ans des personnes ayant combattu en Syrie et en Irak. Cette interdiction serait seulement levée si les individus visés acceptaient un retour sous escorte, des poursuites judiciaires et un programme de "déradicalisation".

Action contre les "prêcheurs"

La nouvelle loi antiterroriste prévoira aussi la possibilité d'interdire l'atterrissage dans le pays des avions des compagnies ne tenant pas compte des listes d'interdiction de vol.

David Cameron a par ailleurs dit vouloir intensifier les actions contre "les racines de la menace" en "bannissant les prêcheurs extrémistes" et en facilitant la suppression de "contenus nocifs" sur internet.

Le Royaume-Uni estime à plus de 500 le nombre de ses ressortissants enrôlés par le groupe Etat islamique.

ats/fisf

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Déploiement de procureurs américains

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi le déploiement de quelque 70 procureurs dans quatorze pays des Balkans, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Ils vont aider les autorités de ces Etats à "enquêter et à traduire en justice les combattants étrangers terroristes" venant de Syrie.

La coopération se fait en matière "de partage d'informations, d'enquêtes, de poursuites judiciaires et de lutte contre l'extrémisme violent", a précisé le ministre sortant américain de la Justice Eric Holder.