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Six "suspects" tués en Tunisie dans l'assaut d'une maison assiégée

La police a donné l'assaut à la maison de Oued Ellil dans la matinée de vendredi. [Twitter]
La police a donné l'assaut à la maison de Oued Ellil dans la matinée de vendredi. - [Twitter]
Six "suspects terroristes" présumés, dont cinq femmes, ont été tués vendredi en Tunisie dans l'assaut de la police contre la maison où ils s'étaient retranchés.

Six personnes considérées commes suspectes, dont 5 femmes, ont été tuées vendredi dans l'assaut de la police contre une maison assiégée à Oued Ellil en Tunisie. Deux autres personnes ont été blessées, dont une femme qui a été hospitalisée.

La police avait lancé plus tôt un ultimatum aux personnes retranchées dans la maison avec deux enfants. "Nous avons essayé de négocier avec eux en amenant des membres de leurs familles", a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Deux enfants

L'opération a été longue en raison de la présence des enfants, a ajouté le porte-parole. "Une femme est sortie de la maison en tenant un enfant et a tiré sur les forces de sécurité", a-t-il souligné.

La jeune fille a été blessée à la tête. Elle a été hospitalisée, de même que le petit garçon.

On ignore si les suspects constituaient une cellule isolée ou s'ils appartenaient à un groupe plus important.

agences/kkub/bri

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Craintes pour le vote de dimanche

Ces violences interviennent alors que la Tunisie organise dimanche des élections législatives qui, avec la présidentielle du 23 novembre, sont cruciales pour la stabilité du pays.

Les ministères de la Défense et de l'Intérieur ont mis en garde contre des éléments "terroristes" à l'approche de ces scrutins, et le gouvernement a prévu de déployer des dizaines de milliers de soldats et policiers le jour du vote.

Partis politiques et candidats indépendants aux élections législatives se préparaient, eux, à tenir leurs derniers meetings et rencontres avant l'entrée en vigueur du "silence électoral" samedi et le scrutin dimanche.

"Eléments terroristes"

La maison était encerclée depuis jeudi à la suite d'aveux de "deux éléments terroristes" arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi à Kébili (sud de la Tunisie), lors d'une intervention dans laquelle un gendarme a été tué.

Ces personnes avaient indiqué que "d'autres éléments terroristes se trouvaient dans une maison" dans cette banlieue de la capitale.