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La Chine cesse de payer 160'000 fonctionnaires fantômes

Plus de 160'000 postes de fonctionnaires fictifs ont été identifiés en Chine.
Plus de 160'000 postes de fonctionnaires fictifs ont été identifiés en Chine.
Plus de 160'000 emplois fictifs ont été identifiés dans la fonction publique chinoise dans le cadre d'une campagne d'assainissement de cette dernière, a indiqué l'agence Chine nouvelle lundi.

La Chine a cessé de rémunérer plus de 160'000 de ses "fonctionnaires", des personnes qui touchaient un salaire sans fournir le moindre travail, a rapporté lundi la presse officielle.

Ces emplois fictifs ont été identifiés depuis un an dans le cadre de la campagne d'assainissement de la fonction publique menée sous l'égide du président Xi Jinping.

Les autorités chinoises affirment que cette lutte contre la corruption n'épargne personne, des plus modestes fonctionnaires, les "mouches", aux plus hauts cadres du Parti communiste, les "tigres".

Fonction publique pléthorique

La Chine a une fonction publique pléthorique, qui a longtemps exercé un attrait fort pour les jeunes diplômés, séduits par la sécurité de l'emploi, la couverture médicale et une retraite bien meilleures.

Mais le statut de fonctionnaire est désormais moins attractif, en raison notamment des salaires nettement inférieurs au secteur privé, le gouvernement tentant par ailleurs de réduire la voilure de l'appareil d'État.

afp/mac

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56'000 emplois fictifs dans le Hebei

"Le problème des employés gouvernementaux touchant un salaire sans travailler a été l'un des principaux, volontiers rapportés par les cadres" interrogés par les enquêteurs anticorruption, a indiqué le Quotidien du peuple.

Pas moins de 56'000 emplois fictifs ont ainsi été dénombrés dans la province septentrionale du Hebei, qui remporte la palme dans le domaine.

Question de vie ou de mort pour le parti

La corruption est l'un des principaux problèmes auquel est confronté le Parti communiste au pouvoir depuis 65 ans, à tel point que le numéro un Xi Jinping a prévenu qu'il s'agissait d'une question de vie ou de mort pour le parti unique.