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L'OMS crée un centre de lutte contre le virus Ebola en Guinée

Le virus Ebola a fait 539 morts depuis le mois de février. [Tommy Trenchard]
Le virus Ebola a fait 539 morts depuis le mois de février. - [Tommy Trenchard]
L'Organisation mondiale de la santé a annoncé vendredi la mise en place d'une plate-forme de surveillance afin de lutter contre la propagation du virus Ebola en Afrique.

Un centre régional de coordination de la lutte contre l'épidémie d'Ebola est en train d'être mis en place à Conakry, la capitale guinéenne, a annoncé vendredi l'organisation mondiale de la santé (OMS). La fièvre hémorragique sévit au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée depuis février.

Plate-forme de surveillance

"Le centre agira comme une plate-forme de surveillance et de coordination pour renforcer et harmoniser le soutien technique aux pays ouest-africains et pour aider à la mobilisation de ressources" afin de lutter contre la propagation de l'épidémie, indique l'OMS dans un communiqué.

Voyages toujours possibles

En dépit de la création de ce centre régional destiné à coordonner l'action des autorités sanitaires nationales, des ONG internationales et de l'OMS, cette dernière «ne recommande aucune restriction de voyage ou de commerce» entre les trois pays touchés par le virus Ebola, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone.

agences/jvr

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Le virus Ebola

Le virus Ebola, qui provoque des fièvres hémorragiques, tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il avait été repéré pour la première fois en 1976.

Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme.

Il n'y a pas de vaccin homologué contre la fièvre, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.

Nouveaux cas

Les cas de maladies dues au virus Ebola (EVD) "continuent d'être rapportés" régulièrement par les autorités sanitaires de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone.

Au 8 juillet, leur nombre total était de 888, dont 539 morts.

L'épidémie, apparue en début d'année, est la plus grave jamais attribuée au virus Ebola.