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Les Occidentaux font monter la pression sur la Russie

Le secrétaire américain John Kerry s'est entretenu à Paris avec son homologue français Laurent Fabius. [AFP]
Le secrétaire américain John Kerry s'est entretenu jeudi 26 juin à Paris avec son homologue français Laurent Fabius. - [AFP]
A la veille de l'expiration de la trêve mais aussi de la signature d'un accord commercial crucial entre Kiev et l'Union européenne, les Occidentaux haussent le ton contre la Russie.

Les Occidentaux accentuaient leur pression jeudi sur la Russie, sommée par Washington d'oeuvrer "dès les prochaines heures" à l'apaisement de la situation dans l'est de l'Ukraine, à la veille de l'expiration d'un fragile cessez-le-feu.

Des combats se sont en fait poursuivis ces derniers jours dans le bassin industriel russophone du Donbass, malgré le cessez-le-feu décrété depuis vendredi par le président ukrainien Petro Porochenko et accepté par un chef rebelle.

Entretien entre Kerry et Fabius

"Il est crucial que la Russie montre dans les prochaines heures qu'elle travaille au désarmement des séparatistes, qu'elle les encourage à désarmer, qu'elle les appelle à déposer les armes et à participer à un processus légitime", a déclaré le secrétaire américain John Kerry lors d'un entretien avec son homologue français Laurent Fabius.

Cet avertissement intervient alors que Petro Porochenko, Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel doivent s'entretenir par téléphone jeudi.

afp/fxl

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Nouvelles négociations acceptées par les séparatistes

Les rebelles séparatistes ukrainiens ont accepté de participer à de nouvelles discussions vendredi pour tenter de mettre fin au conflit dans l'est de l'Ukraine, rapporte aujourd'hui l'agence de presse Interfax.

Soutien de Moscou insuffisant pour le président ukrainien

Le président ukrainien Petro Porochenko a déploré jeudi le soutien encore insuffisant de Moscou au plan de paix, à la veille de l'expiration du fragile cessez-le-feu qu'il a décrété dans l'est de l'Ukraine.

Le plan de paix pour l'est de l'Ukraine "ne pourra fonctionner que si la Russie joue le jeu. Jusqu'à présent, malheureusement, le soutien (de Moscou) n'est pas suffisant", a-t-il déploré lors d'une intervention à Strasbourg devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.