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Au moins 15 morts dans un nouvel attentat commis au Kenya

Les combattants shebab somaliens sont accusé par la presse kényane d'être responsable de l'attaque à Mpeketoni. [AP Photo/Farah Abdi Warsameh]
Les combattants shebab somaliens revendiquent un nouvel attentat. - [AP Photo/Farah Abdi Warsameh]
Au moins quinze personnes ont été tuées mardi dans un attentat perpétré près de la côte kényane. Celui-ci a été revendiqué par les islamistes somaliens shebab, qui affirment avoir tué 20 personnes.

En "guerre" contre le pouvoir kényan, les islamistes somaliens shebab ont poursuivi leurs attaques meurtrières dans le sud-est du pays, le long de la côte touristique de l'Océan Indien.

Un nouveau raid a fait au moins quinze morts lundi soir près de l'archipel de Lamu, selon le ministère de l'intérieur. Les shebab, liés à Al-Qaïda, n'ont pas tardé à revendiquer ce raid, mené dans le village de Poromoko. Ils affirment avoir tué "vingt personnes, principalement des policiers et des gardes forestiers.

Selon la police locale, ces assaillants semblaient faire partie du même commando qui avait déjà tué dimanche soir 49 personnes dans la localité de Mpeketoni. La tension y restait forte mardi, par crainte de nouvelles attaques.

Menaces contre les touristes

En revendiquant l'attentat de Mpeketoni, les shebab avaient promis de nouvelles tueries au Kenya. Ils ont aussi menacé étrangers et touristes, les appelant à éviter le Kenya, décrété "zone de guerre", sous peine d'"amères conséquences".

agences/fxl/sbad

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Des réseaux politiques locaux accusés

Le président kényan Uhuru Kenyatta a démenti mardi que les islamistes somaliens shebab aient commis les derniers attentats meurtriers près de la côte touristique du pays, accusant "des réseaux politiques locaux".

"Il ne s'agissait pas d'une attaque shebab. Des preuves montrent que des réseaux politiques locaux étaient impliqués dans la préparation et l'exécution de ce crime haineux" en lien avec des "gangs criminels", a-t-affirmé lors d'une allocution télévisée.

Une cinquantaine de disparus

Une cinquantaine de Kényans sont également portés disparus, a indiqué mardi la Croix-Rouge locale.

"Les 52 personnes portées disparues sont celles dont les proches ont dit être sans nouvelles", a déclaré un porte-parole de la Croix-Rouge kényane, Wariko Waita.

Des dizaines d'habitants ont fui dans la brousse et la forêt après ces attentats perpétrés dimanche et lundi en pleine nuit.