Des fusibles de guirlandes de Noël et des détonateurs confectionnés à partir de pièces d'automobiles ont notamment été utilisés pour fabriquer les bombes du double attentat qui a visé le marathon de Boston le 15 avril 2013, aux Etats-Unis, faisant trois morts et 264 blessés.
Ces informations figurent dans des documents de réponse, transmis mercredi soir par les procureurs à une demande de la défense, pour que soit supprimé du dossier le témoignage de l'accusé Djokhar Tsarnaev sur son lit d'hôpital au lendemain de son arrestation, sans que ses droits ne lui soient signifiés.
Danger pour le public
Ils expliquent que les enquêteurs avaient à l'époque de bonnes raisons de croire que les deux frères Tsarnaev avaient des complices et qu'il existait encore un danger pour le public.
"Dès que les agents ont commencé à l'interroger, il a reconnu qu'il était impliqué", ont-ils ajouté. "Il a aussi fermement démenti que d'autres bombes existent, ou que quelqu'un d'autre ait été impliqué", ajoute le document.
agences/fb
Poudre noire
Le document précise que les frères Tsarnaev semblent avoir utilisé de la poudre noire de centaines de feux d'artifice pour construire leurs bombes, mais que quasi aucune trace de cette poudre n'a été trouvée ni chez eux, ni dans leurs voitures.