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L'ONU cherche un remplaçant à son émissaire spécial pour la Syrie

L'émissaire spécial de l'ONU et de la ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. [Salvatore Di Nolfi]
L'émissaire spécial de l'ONU et de la ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, risque d'abandonner son poste au vu de ses efforts sans résultats pour régler le conflit. - [Salvatore Di Nolfi]
Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, pourrait annoncer sa démission prochainement, découragé par une situation bloquée dans le conflit. L'ONU lui cherche un successeur.

Les Nations unies cherchent un successeur à Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial pour la Syrie. Celui-ci compte démissionner prochainement en raison notamment de la décision de Bachar Al-Assad d'organiser une élection présidentielle dans son pays le mois prochain.

Plusieurs candidatures sont étudiées, ont indiqué des sources diplomatiques jeudi, dont celle de l'ex-ministre tunisien des Affaires étrangères Kamel Morjane.

Une démission attendue

Depuis plus d'un an, Lakhdar Brahimi, vétéran de la diplomatie algérienne, ne fait pas mystère de son intention de quitter son poste de représentant spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie. Il y a un an à New York, il déclarait déjà songer chaque jour à sa démission.

Lakhdar Brahimi doit rencontrer vendredi le secrétaire général Ban Ki-moon, puis le 13 mai informer le Conseil de sécurité de ses efforts jusqu'ici infructueux pour mettre un terme au conflit syrien.

agences/sbad

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Les civils font les frais de la guerre

L'aviation du régime syrien a mené des frappes mercredi sur un quartier rebelle d'Alep, faisant au moins 20 morts dont 17 enfants dans une école.

Ces frappes sont survenues au lendemain de la mort d'au moins 100 personnes, dont près de 80 civils, dans un double attentat à la voiture piégée dans un quartier pro-régime à Homs (centre), revendiqué par des rebelles jihadistes. Cette escalade survient à un mois de la présidentielle du 3 juin.

Le précédent Kofi Annan

Avant Brahimi, l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan avait déjà démissionné en août 2012 en se plaignant, à l'instar de son successeur, de la division des membres permanents du Conseil de sécurité face à cette crise.

Le régime syrien bénéficie du soutien de la Russie, qui a bloqué avec l'appui de la Chine toute tentative pour condamner ou sanctionner le gouvernement syrien depuis le début du conflit.