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Le député néerlandais anti-islam Geert Wilders fait fuir ses partisans

Geert Wilders
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Des déclarations du leader populiste néerlandais Geert Wilders ont provoqué un "exode" au sein de son parti. Il dit vouloir "moins de Marocains" aux Pays-Bas, ont indiqué samedi les médias nationaux.

Le leader néerlandais du Parti pour la liberté Geert Wilders a provoqué le départ de plusieurs partisans suite à des déclarations jugées racistes, ont indiqué samedi les médias.

A la suite d'élections municipales ayant vu son parti terminer deuxième à La Haye, le député a demandé à ses partisans s'ils voulaient "plus ou moins de Marocains" dans leur ville et aux Pays-Bas. Ils ont scandé: "Moins ! Moins ! Moins !", ce à quoi Geert Wilders a répondu: "Nous allons nous en charger".

Démissions en chaîne

Suite à ces propos, au moins sept membres du PVV, dont sa cheffe de file au parlement européen, ont annoncé quitter le parti. Huit membres d'une faction locale ont aussi dit "prendre leurs distances".

"Il s'agit d'un triste chapitre de notre histoire politique", a dénoncé le vice-Premier ministre Lodewijk Asscher.

Des centaines de plaintes ont été déposées contre Geert Wilders et la page Facebook "Je porte plainte contre Wilders" comptait plus de 88'000 mentions "J'aime" vendredi.

afp/jvia

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Nombreuses provocations

Connu pour ses formules incendiaires, Geert Wilders a par le passé comparé le Coran au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler et qualifié l'Islam de "religion fasciste".

Geert Wilders avait été acquitté en 2011 d'incitation à la haine, les juges ayant estimé que le député ne pouvait pas être condamné car ses critiques étaient dirigées contre l'Islam, une religion, et non contre un groupe ethnique.

Invité par Freysinger en 2011

Le député populiste néerlandais avait été invité en 2011 par le conseiller d'Etat valaisan UDC Oskar Freysinger, pour une conférence sur l'islam.

Face à la polémique, la commune de Savièse (VS) avait refusé d'accueillir l'événement.