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Le Parlement européen veut suspendre des accords avec les Etats-Unis

Les bureaux de la NSA dans le Maryland. [EPA/Jim Lo Scalzo]
Les bureaux de la NSA dans le Maryland, au coeur du scandale de l'espionnage. - [EPA/Jim Lo Scalzo]
Alors que le scandale des écoutes de la NSA continue de s'étendre, le Parlement européen a approuvé mercredi un rapport qui préconise de suspendre des accords avec les Etats-Unis.

Le Parlement européen a adopté mercredi par 544 voix, contre 78 et 60 abstentions un rapport qui propose notamment de suspendre l'accord "Safe Harbour" avec les Etats-Unis. Celui-ci permet aux entreprises américaines de transférer sur le sol américain des données personnelles des citoyens européens.

Le rapport, qui fait suite au scandale des écoutes de la NSA, se prononce aussi pour la suspension de l'accord Swift. Ce dernier donne aux autorités américaines l'accès aux données bancaires européennes dans le but de lutter contre le terrorisme.

Contre la surveillance de masse

Celle-ci "ne peut en aucun cas justifier l'existence de programmes de surveillance de masse non ciblés, secrets, voire parfois illégaux".

On "peut sérieusement douter" qu'une collecte de données de cette ampleur soit uniquement motivée par la lutte contre le terrorisme, ajoute le rapport, qui estime que la surveillance de masse et le traitement massif de données à caractère personnel devaient être interdits.

ats/afp/vtom

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Pas de protection pour Edward Snowden

Des amendements qui demandaient que le lanceur d'alerte américain Edward Snowden, à l'origine des révélations sur la NSA, bénéficie d'une protection officielle dans l'UE ont été rejetés.

Logiciels malveillants utilisés à très grande échelle

Selon ces nouveaux documents transmis par Edward Snowden et publiés mercredi par le magazine Intercept, la NSA a implanté dans des millions d'ordinateurs des logiciels malveillants qui lui permettent d'extraire des données de réseaux téléphoniques et internet à l'étranger.

Créé en 2004, ce logiciel nommé "Turbine", destiné au départ à quelques centaines de cibles dont les communications ne pouvaient pas être surveillées par des moyens traditionnels, serait utilisé à une "échelle industrielle" depuis 2010.

Il peut être installé en 8 secondes et peut aussi enregistrer des conversations depuis le micro de l'ordinateur ou prendre des photos avec la webcam de ce dernier.