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"Pas de grandes avancées" lors des négociations sur la Syrie à Genève

Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi. [AP Photo/Anja Niedringhaus]
Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi a levé la séance. - [AP Photo/Anja Niedringhaus]
Le médiateur de l'ONU pour la Syrie a déclaré qu'il n'y avait pas eu d'avancées lors des discussions de mardi entre opposition et régime. Faute d'accord, celles-ci ont été suspendues.

Au cinquième jour des négociations de Genève sur la Syrie,  le blocage entre les deux bords reste entier sur la question explosive de la période de transition. Le représentant spécial de l'ONU Lakhdar Brahimi a indiqué qu'il n'y a pas encore de grandes avancées.

L'annonce de la livraison d'armes aux rebelles par les Etats-Unis a compliqué les négociations de mard, Damas accusant Washington de vouloir saboter les pourparlers. Lire aussi: Les Etats-Unis fournissent des armes aux rebelles syriens "modérés"

Le diplomate algérien a confirmé que, lors de la séance du matin, la délégation du gouvernement de Damas a "amplement parlé de cette question et a protesté contre une décision contraire au processus qui se déroule à Genève".

Reprise mercredi matin

Sur l'acheminement de l'aide humanitaire à Homs, Lahkdar Brahimi a précisé qu'un convoi est prêt, mais qu'il attend toujours le feu vert pour entrer dans la ville.

Le médiateur a aussi confirmé qu'il avait annulé de sa propre initiative les entretiens séparés de l'après-midi et que les délégations se retrouveront avec lui ensemble mercredi matin "dans l'espoir d'une meilleure réunion". Il s'est toutefois déclaré satisfait que les deux délégations aient l'intention de rester jusqu'à vendredi.

De l'avis des observateurs, les deux délégations ne veulent pas prendre la responsabilité d'interrompre les discussions, mais jouent la montre jusqu'au terme fixé, vendredi, sans négocier sérieusement.

agences/vtom

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Contre-proposition de l'opposition

L'opposition syrienne a présenté une contre-proposition à la déclaration de principes faite la veille par les représentants de Damas, a indiqué à l'issue de la session du matin son porte-parole.

"Nous avons présenté un plan pour un Etat syrien démocratique, pluraliste, non-confessionnel", a affirmé le porte-parole. L'opposition attend maintenant la réponse de Damas.