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L'accord sur le nucléaire iranien sera appliqué le 20 janvier

L'Iran dispose de stocks d'uranium enrichi à 5%, utilisable pour les centrales nucléaires, et à 20%, ce qui inquiète les grandes puissances. [AP Photo/Mehr News Agency, Majid Asgaripour]
L'Iran dispose de stocks d'uranium enrichi à 5%, utilisable pour les centrales nucléaires, et à 20%, ce qui inquiète les grandes puissances. - [AP Photo/Mehr News Agency, Majid Asgaripour]
L'accord nucléaire conclu fin novembre entre l'Iran et les grandes puissances sera mis en application le 20 janvier. Le ministère iranien des Affaires étrangères l'a annoncé dimanche.

"L'application du plan d'action conjoint débutera le 20 janvier", a déclaré dimanche la porte-parole du ministère, Marzieh Afkham, citée par l'agence Mehr.

Selon l'accord signé à Genève, Téhéran doit geler pendant six mois ses activités nucléaires sensibles en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a confirmé dimanche que l'accord sur le nucléaire iranien conclu entre Téhéran et les grandes puissances s'appliquerait à partir du 20 janvier. A Bruxelles, la diplomate en chef de l'Union européenne, Catherine Ashton, a salué l'annonce.

Limitation de l'enrichissement d'uranium

Les représentants iraniens et de l'Union européenne étaient parvenus à un accord vendredi à Genève pour la mise en oeuvre de cet accord intérimaire, mais celui-ci devait encore être ratifié par les pays signataires et une date choisie pour le début de son application.

L'accord entre les "5+1" et Téhéran prévoit une limitation de l'enrichissement d'uranium en Iran pendant une période de 6 mois, au cours desquels il n'y aura pas de nouvelles sanctions économiques.

agences/kkub/olhor

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L'Iran n'a pas besoin d'uranium enrichi à 60%

L'Iran n'a pas besoin d'un besoin d'un uranium enrichi à 60%, a déclaré samedi le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi. Le pays n'aura cependant pas d'autre choix que d'intensifier son enrichissement en cas d'adoption d'une loi en ce sens en cours d'examen au parlement.

Selon l'agence de presse semi-officielle Fars, le projet de loi doit être débattu au parlement la semaine prochaine. Le texte a reçu le soutien d'au moins 218 des 290 membres du parlement. S'il est voté, il pourrait menacer le règlement du différend entre l'Iran et la communauté internationale à propos du programme nucléaire de la république islamique.