"Ce crime abominable qui a été commis ici à Volgograd n'appelle aucun commentaire supplémentaire", a déclaré mercredi Vladimir Poutine. Le président était en visite dans la ville du Caucase russe où des attentats suicide ont fait 34 morts dimanche et lundi, à deux mois des jeux Olympiques de Sotchi.
"Peu importe ce que peuvent dire les criminels pour tenter de justifier leurs actes, il n'y a aucune justification pour des crimes commis contre des civils, surtout des femmes et des enfants", a-t-il lancé lors de remarques retransmises par la télévision.
Venir à bout du terrorisme
Vladimir Poutine a convoqué une réunion urgente des responsables locaux et de la sécurité pour examiner les moyens de venir à bout du terrorisme.
Les deux explosions très puissantes, qui n'ont pas été revendiquées, ont été attribuées à des kamikazes. Les enquêteurs ont relevé des similitudes dans les explosifs employés, accréditant la thèse d'attaques coordonnées.
afp/hend
Des raisons encore floues
Selon des informations de la presse russe, le kamikaze de la gare pourrait être proche de la rébellion, qui cherche à établir un État islamiste dans le Caucase russe.
Selon des experts, les attentats pourraient viser à créer un climat de terreur dans le pays avant le début des JO de Sotchi, que le chef de la rébellion islamiste, Dokou Oumarov, avait appelé en juillet à empêcher "par tous les moyens".
Rappel des faits
L'attentat de dimanche, dans la gare principale de cette ville située à quelque 700 km de Sotchi, a fait 18 morts, tandis que celui de lundi, dans un trolley-bus, en a fait 16.
Et plus de 60 personnes ont été hospitalisées à Volgograd mais aussi à Moscou, où ont été transférés certains patients.