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Le président Poutine en visite à Volgograd après les attentats

Vladimir Poutine rend visite aux victimes à Volgograd
Vladimir Poutine rend visite aux victimes à Volgograd / L'actu en vidéo / 1 min. / le 1 janvier 2014
Le président russe Vladimir Poutine, en visite à Volgograd, a qualifié mercredi d'"abominables" les attentats suicide qui ont fait 34 morts dans cette ville dimanche et lundi.

"Ce crime abominable qui a été commis ici à Volgograd n'appelle aucun commentaire supplémentaire", a déclaré mercredi Vladimir Poutine. Le président était en visite dans la ville du Caucase russe où des attentats suicide ont fait 34 morts dimanche et lundi, à deux mois des jeux Olympiques de Sotchi.

"Peu importe ce que peuvent dire les criminels pour tenter de justifier leurs actes, il n'y a aucune justification pour des crimes commis contre des civils, surtout des femmes et des enfants", a-t-il lancé lors de remarques retransmises par la télévision.

Venir à bout du terrorisme

Vladimir Poutine a convoqué une réunion urgente des responsables locaux et de la sécurité pour examiner les moyens de venir à bout du terrorisme.

Les deux explosions très puissantes, qui n'ont pas été revendiquées, ont été attribuées à des kamikazes. Les enquêteurs ont relevé des similitudes dans les explosifs employés, accréditant la thèse d'attaques coordonnées.

afp/hend

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Des raisons encore floues

Selon des informations de la presse russe, le kamikaze de la gare pourrait être proche de la rébellion, qui cherche à établir un État islamiste dans le Caucase russe.

Selon des experts, les attentats pourraient viser à créer un climat de terreur dans le pays avant le début des JO de Sotchi, que le chef de la rébellion islamiste, Dokou Oumarov, avait appelé en juillet à empêcher "par tous les moyens".

Rappel des faits

L'attentat de dimanche, dans la gare principale de cette ville située à quelque 700 km de Sotchi, a fait 18 morts, tandis que celui de lundi, dans un trolley-bus, en a fait 16.

Et plus de 60 personnes ont été hospitalisées à Volgograd mais aussi à Moscou, où ont été transférés certains patients.