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Première réunion entre Ban Ki-moon et le chef de l'opposition syrienne

Après d'âpres négociations russo-américaines, le Conseil de sécurité a voté vendredi la résolution 2118, qui contraint le régime à détruire son arsenal chimique. [Cem Ozdel / Anadolu Agency]
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi un texte encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien du régime du président Bachar al-Assad. - [Cem Ozdel / Anadolu Agency]
Le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba s'est engagé samedi à envoyer une délégation à la conférence de "Genève 2" lors d'une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rencontré samedi, pour la première fois, le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba. Il l'a encouragé à participer à la prochaine conférence de paix sur la Syrie, prévue à la mi-novembre à Genève.

Ahmad Jarba a indiqué à son interlocuteur que la Coalition nationale syrienne était disposée à envoyer une délégation à la conférence dite "Genève 2".

Crimes de guerre

Le secrétaire général a en outre "souligné l'importance d'entreprendre un dialogue sérieux aussi vite que possible ainsi que la nécessité d'établir les responsabilités pour crimes de guerre". Il a notamment incité Ahmad Jarba à entrer en contact avec les autres groupes d'opposition pour former une délégation représentative et unie.

Le 13 septembre, Ban Ki-moon avait affirmé que le régime de Bachar al-Assad avait commis "beaucoup de crimes contre l'humanité". Selon l'ONU, plus de 100'000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit en Syrie.

ats/jgal

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En quoi consistera la conférence de "Genève 2"?

Annoncée après la résolution sur l'armement chimique syrien votée à l'ONU vendredi soir, la conférence dite de "Genève 2" doit réunir autour d'une même table des délégations du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de former, d'un commun accord, un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs exécutifs.

Cela ouvre la possibilité d'un départ du pouvoir du président Assad, réclamé par l'opposition et les Occidentaux.

Le sort de Bachar al-Assad

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al Moallem a rejeté samedi à l'ONU l'idée qu'une conférence internationale de paix sur la Syrie, prévue en novembre à Genève, puisse décider du sort du président Bachar al-Assad.

Celui-ci compte terminer son mandat et se représenter à la fin de celui-ci en 2014, a confirmé Walid al Moallem. Il a aussi affirmé que la Syrie s'accommodait de la résolution sur les armes chimiques adoptée vendredi soir par le Conseil de sécurité de l'ONU.