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La Syrie sera au centre des discussions du premier jour du G8

"Nous allons utiliser l'opportunité d'avoir tous les dirigeants du G8 réunis pour tenter de construire sur un terrain commun à propos de la Syrie", a déclaré l'hôte du sommet David Cameron. [AP/Keystone - Suzanne Plunkett]
"Nous allons utiliser l'opportunité d'avoir tous les dirigeants du G8 réunis pour tenter de construire sur un terrain commun à propos de la Syrie", a déclaré l'hôte du sommet David Cameron. - [AP/Keystone - Suzanne Plunkett]
La Syrie et l'économie en général sont au programme du premier jour du sommet du G8 lundi en Irlande du Nord, où Américains et Européens discuteront aussi d'un accord de libre-échange transatlantique.

La Syrie va dominer la première journée du sommet G8 lundi en Irlande du Nord, avec une rencontre qui s'annonce délicate entre les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine, l'allié russe de Damas se montrant peu enclin aux concessions.

Washington et Moscou, qui cherchent à organiser en juillet une conférence de paix encore très improbable sur la Syrie, ont singulièrement durci le ton ces derniers jours. Lire: Le conflit syrien à l'agenda des dirigeants du G8 en Irlande du Nord

Libre-échange UE-USA

Avant le début officiel du sommet, Européens et Américains se réuniront pour signer le lancement des négociations de l'accord de libre-échange transatlantique.

Les dirigeants vont ensuite débattre de la situation économique générale dans un contexte de reprise fragmentée. Le président français François Hollande a demandé au G8 d'adresser "au monde un message fort sur la croissance et l'emploi".

8'000 policiers mobilisés

Environ 8'000 policiers ont été mobilisés pour ce sommet qui se déroule dans un ancien bastion de l'Armée républicaine irlandaise (IRA).

La police attend quelque 2'000 manifestants anti-G8 lundi à Enniskillen, la ville la plus proche du complexe de Lough Erne.

Avant le début des discussions, la journée de lundi a été marquée par les nouvelles révélations de l'ex-espion américain Edward Snowden, qui affirme dans le Guardian que Londres a espionné les délégués du G20 lors du sommet de 2009 dans la capitale britannique.

afp/aduc

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