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En Italie, les "sages" dévoilent leurs projets de réformes au président

Le président italien Giorgio Napolitano a démenti les rumeurs portant sur sa démission. [Vincenzo Pinto]
Le président italien Giorgio Napolitano a formé deux commissions chargées de présenter des réformes. - [Vincenzo Pinto]
En Italie, les dix "sages" nommés par président Napolitano pour trouver une solution à l'impasse politique actuelle ont présenté vendredi leurs réformes visant à permettre la formation d'un nouveau gouvernement.

En Italie, les dix "sages" désignés par le président Napolitano ont présenté vendredi leurs réformes, proposant par exemple de réduire les privilèges de la classe politique. De son côté, Silvio Berlusconi se dit prêt à soutenir un candidat de centre gauche pour l'élection du futur président italien.

Depuis les élections de la fin février, l'Italie n'a toujours pas de nouveau gouvernement. Le centre gauche a obtenu la majorité à la Chambre des députés mais pas au Sénat, ce qui entraîne un blocage politique.

Pour tenter de rapprocher les points de vue, le président italien Giorgio Napolitano, dont le mandat s'achève à la mi-mai, a nommé en mars deux commissions. Elles sont chargées de présenter un programme de réformes susceptible de recueillir l'assentiment du Parlement.

De potentielles nouvelles élections

A l'issue de sa rencontre au palais du Quirinal avec ces "sages", le président a répété qu'il incomberait à son successeur de trouver une solution pour former un gouvernement. Les réformes proposées semblent en effet avoir peu de chances de déboucher sur un programme de gouvernement.

Ces "sages" proposent une série de réformes visant à réduire les privilèges de la classe politique et le poids de la bureaucratie. Il cherchent aussi à rendre plus efficace la collecte de l'impôt, préconisent des mesures pour aider les familles touchées par la récession et encourager les petites et moyennes entreprises.

Rien n'est apparemment proposé sur une réforme du mode de scrutin. Cependant la plupart des observateurs estiment que, si celui-ci est maintenu en l'état, de nouvelles élections aboutiront très probablement à une nouvelle situation de blocage.

agences/rber

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Grande coalition gouvernementale?

Vendredi matin, le chef de file du centre droit, Silvio Berlusconi s'est dit prêt à soutenir un candidat de centre gauche lors de l'élection du nouveau président. Il pose comme condition la formation d'une grande coalition gouvernementale ("governissimo") entre son alliance et la gauche de Pier Luigi Bersani.

Ce dernier a exclu jusqu'à présent toute alliance avec l'ancien président du Conseil.

Mais des divisions sont apparues au sein de son parti sur cette question, notamment de la part du jeune et ambitieux maire de Florence Matteo Renzi.