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Un attentat suicide frappe le centre de la capitale syrienne

"J'étais dans la rue avec ma collègue quand la terre a tremblé sous nos pieds", a raconté une habitante. "Les gens ont commencé a crier 'Explosion! Explosion!' et on a vu une épaisse fumée noire se dégager du lieu de l'attentat comme si c'était un tourbillon". [Louai Beshara]
"J'étais dans la rue avec ma collègue quand la terre a tremblé sous nos pieds", a raconté une habitante. "Les gens ont commencé a crier 'Explosion! Explosion!' et on a vu une épaisse fumée noire se dégager du lieu de l'attentat comme si c'était un tourbillon". - [Louai Beshara]
Un attentat à la voiture piégée a touché pour la première fois le coeur de Damas, faisant au moins une quinzaine de mort et des dizaines de blessés.

Damas a été frappée lundi par un puissant attentat suicide à la voiture piégée. Au moins 15 personnes sont mortes et 53 autres blessées, selon les médias officiels. C'est la première fois qu'un tel attentat est perpétré en plein centre de la capitale.

D'énormes panaches de fumée s'élevaient au-dessus de la zone visée, le quartier commerçant du centre de la capitale syrienne, a raconté une habitante. Elle a ajouté n'avoir jamais entendu une explosion aussi forte.

Déflagration aux abords de la Banque centrale

D'après la télévision, la déflagration s'est produite près d'une école à Sabaa Bahrat, un quartier où se trouvent notamment la Banque centrale et le ministère des Finances. La chaîne a diffusé des images de restes humains, de civils sous le choc criant et pleurant, ainsi que de plusieurs carcasses de voiture calcinées.

Les vitrines de la majorité des commerces, ainsi que les fenêtres de la Banque centrale, ont volé en éclats et des balcons se sont complètement effondrés. "Nous disons à ceux qui sont derrière ces attentats que le peuple syrien (...) va aller de l'avant pour écraser ces bandes terroristes armées", a réagi sur place le Premier ministre Waël al-Halaqi.

ats/ptur

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Ban Ki-moon annonce le déploiement imminent d'enquêteurs

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé que les enquêteurs des Nations unies sont "prêts" à être déployés.

Ils seront chargés de déterminer, à la demande de Damas, si des armes chimiques sont utilisées dans le pays. Damas a rejeté cette mission par la voix d'un responsable du ministère des Affaires étrangères.

Le régime et la rébellion s'accusent mutuellement d'avoir employé de telles armes dans les régions d'Alep (nord) et de Damas.