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L'armée du Tchad dit avoir tué le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar

Photo non-datée de Mokhtar Belmokhtar. [HO/ANI/AFP]
Photo non datée de Mokhtar Belmokhtar. - [HO/ANI/AFP]
Après avoir annoncé vendredi avoir neutralisé l'une des têtes d'Aqmi, Abdelhamid Abou Zeid, l'Etat major tchadien a affirmé samedi avoir tué l'homme qui avait revendiqué la prise d'otages d'In Amenas, en Algérie.

L'armée tchadienne a affirmé samedi dans un communiqué avoir tué le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar dans le massif des Ifoghas dans le nord du Mali, une information à prendre avec réserve. "Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base des jihadistes (...) dans la vallée d'Ametetai", samedi à 12h00 locales (13h00 en Suisse), affirme le communiqué, précisant que "plusieurs terroristes" ont été tués dont celui que l'on surnomme 'le borgne'".

L'annonce intervient après celle vendredi par le président tchadien Idriss Déby de la mort d'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid, également tué par l'armée tchadienne, ce qui n'a pas été confirmée par Bamako, Paris ou Alger (lire Le chef d'Aqmi Abou Zeid aurait été abattu par les troupes tchadiennes). Si ces décès étaient confirmés, ils constitueraient un sérieux revers pour les djihadistes.

Unité combattante dissidente d'Aqmi

Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier en formant sa propre unité combattante. Il a revendiqué l'attaque contre le site gazier algérien d'In Amenas suivie d'une prise d'otages.

Mokhtar Belmokhtar, ou son groupe, a menacé à plusieurs reprises de commettre de nouvelles attaques si la guerre au Mali menée par la France ne cessait pas. Selon le Wall street journal début février, de hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisageaient d'inscrire Mokhtar Belmokhtar sur une liste secrète des personnes à "tuer".

afp/ptur

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