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L'épave du Concordia devrait être retirée en septembre

Un an après le naufrage du Costa Concordia
Un an après le naufrage du Costa Concordia / L'actu en vidéo / 44 sec. / le 12 janvier 2013
Le paquebot Costa Concordia, dont l'épave est échouée depuis un an près de l'île italienne du Giglio, devrait disparaître du paysage au plus tard en septembre, assure la protection civile à la veille de la commémoration du naufrage qui a fait 32 morts.

Le retrait de l'épave du Costa Concordia, le paquebot échoué depuis un an sur le petit port de l'île toscane du Giglio, aura lieu au plus tard en septembre, a promis samedi le chef de la protection civile italienne.

"Le programme prévoit le retrait définitif du navire en septembre", a précisé Franco Gabrielli lors d'une conférence de presse sur l'île du Giglio qui commémore dimanche le naufrage qui avait fait 32 morts, il y a un an.

Opération de renflouage sans précédent

ll s'agit d'une opération "d'un caractère tout à fait exceptionnel qui n'a jamais eu de précédent", qui doit prendre en compte "les conséquences pour l'environnement et les habitants", a souligné Franco Gabrielli, alors que les opérations de renflouage du navire ont été à plusieurs reprises reportées.

Le choix de l'entreprise privée chargée de ce renflouement, le joint-venture américano-italien Titan Micoperi, s'est fait en fonction de l'exigence du "respect de l'environnement et des activités économiques de l'île", particulièrement le tourisme, a-t-il expliqué.

Il a rappelé que le choix avait été fait de ne pas sectionner le navire sur place justement en raison des risques de pollution. C'est une "opération particulièrement onéreuse", a-t-il également souligné.

afp/olhor

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Premier anniversaire du naufrage commémoré dimanche

La petite île du Giglio se prépare à commémorer dimanche le premier anniversaire du naufrage du Costa Concordia, dont l'énorme épave, souvenir de la terrible nuit du 13 janvier 2012, devrait être retirée au plus tard en septembre, ont promis les autorités.

Dans le petit port aux maisons colorées du Giglio, une tente a été dressée en face de l'arrivée des ferries. Avec la population de l'île toscane, très mobilisée, sont attendues les familles des 32 victimes du naufrage du Costa Concordia et une partie des milliers de naufragés : une centaine de Français, des Allemands et un groupe de Péruviens.

Autant de rescapés du naufrage du Costa Concordia encore traumatisés et familles de victimes qui ont commencé à arriver samedi.

Sur les 30 victimes identifiées, 12 étaient allemandes, 6 françaises, 6 italiennes, deux péruviennes, deux américaines, une hongroise et une espagnole. Les corps d'un membre d'équipage indien, Russel Rebello, et d'une passagère italienne n'ont toujours pas été retrouvés.

Kevin Rebello, 39 ans, frère de Russel, 32 ans, qui était serveur sur le paquebot de croisière échoué près du Giglio, se "bat encore" pour retrouver les restes de son frère". "C'est important pour moi et ma famille", explique-t-il à l'AFP. Revenir, dit-il, "me rappelle ces jours où je faisais des allers retours entre Porto Santo Stefano et le Giglio, c'est difficile pour moi de revoir le Concordia" que les ferries frôlent quasiment en arrivant sur l'île.

Samedi, après plusieurs reports et retard, le chef de la protection civile italienne Franco Gabrielli a promis que l'épave serait retirée au plus tard en septembre.