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Banques américaines victimes de cyberattaques attribuées à l'Iran

Israël a lancé aussi la cyber-guerre contre les Palestiniens. [John Adkisson]
L'Iran serait à l'origine de cyberattaques à l'encontre d'institutions financières américaines. - [John Adkisson]
Les vingt plus grandes banques américaines ont été touchées mercredi par une troisième vague de cyberattaques. Les spécialistes les attribuent à l'Iran. La Suisse a été touchée de manière collatérale.

Des institutions financières américaines sont actuellement la cible de cyberattaques d'envergure attribuées par des spécialistes à l'Iran, qui les orchestrerait en représailles aux sanctions internationales visant le pays.

"Il n'y a aucun doute au sein de l'administration américaine sur le fait que l'Iran est derrière ces attaques", déclare au New York Times James Lewis, un ancien responsable des départements d'Etat et du Commerce, aujourd'hui spécialiste des questions de sécurité informatique dans un centre de réflexion de Washington.

Noyés par les demandes de renseignements

Si l'identité précise des auteurs de ces attaques reste inconnue, des spécialistes soulignent qu'ils utilisent de nouvelles méthodes consistant à noyer les sites internet des banques sous les demandes de renseignements, en infectant notamment les centres virtuels d'hébergement de données informatiques.

Les 20 plus grandes banques américaines ont été touchées mercredi par une troisième vague d'attaques, qui ont toutes été revendiquées a priori par une groupe se baptisant les cybercombattants d'Izz ad-Din al-Qassam.

Ces attaques ont été pour la première fois évoquées en septembre 2012, selon la société de sécurité informatique Radware. "Nous assistons à une attaque en continu d'un secteur industriel qui est sans précédent", pointe son vice-président Carl Herberger.

afp/lgr

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La Suisse concernée

La Suisse a été concernée par ces attaques. Pour paralyser certains sites américains, une cyberattaque a aussi été lancée contre tous les sites .ch, qui détient l'exclusivité de l'enregistrement des noms de domaine .ch.

Cette attaque informatique par déni de service aurait pu avoir des conséquences néfastes, a annoncé la fondation Switch jeudi.

Dans le pire des cas, plus aucun site internet n'aurait été accessible. Switch, a pu éviter ce scénario en bloquant les messages par des filtres.