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Les pays du sud de l'Afrique vont déployer 4000 hommes en RDC

Les rebelles du M23 sont sommés de quitter la ville du M23, conquise mardi dernier. [Dai Kurokawa]
Les rebelles du M23 ont dû quitter Goma, près de deux semaines après s'être emparés de la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). - [Dai Kurokawa]
Les pays de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont affirmé samedi, à l'issue d'un sommet extraordinaire en Tanzanie, être prêts à envoyer 4000 hommes en République démocratique du Congo (RDC) pour la mise en place d'une force neutre.

La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui rassemble 15 pays, s'est engagée samedi à déployer 4000 hommes en République démocratique du Congo (RDC). Elle entend ainsi contribuer à la mise en place d'une force neutre dans l'Est de ce pays, où sont actifs les rebelles du M23.

A l'issue d'un sommet en Tanzanie, où étaient présents six chefs d'Etat, dont le président congolais, Joseph Kabila, le bloc a aussi demandé à l'ONU de renforcer le mandat de la Monusco, la force de maintien de la paix présente dans l'est de la RDC.

Une force neutre

Tomaz Salomao, secrétaire général de la SADC, a annoncé que le bloc allait "activer" au cours du mois de décembre une brigade d'environ 3000 soldats et que la Tanzanie enverrait à elle seule un bataillon d'un millier d'hommes.

Un porte-parole du M23 a déclaré que le groupe ne s'opposait pas au déploiement d'une force neutre, mais que "l'accent devrait être mis sur les négociations à Kampala", la capitale de l'Ouganda, entre la RDC et la rébellion.

Le gouvernement de RDC a repris lundi le contrôle de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dont le M23 s'était emparé le 20 novembre dernier avec l'aide, selon des experts de l'Onu, de soldats rwandais. La Monusco a été vivement critiquée pour avoir laissé les rebelles s'emparer de la ville.

ats/aduc

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