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Le bilan du double séisme en Iran se monte à plus de 300 morts

Une femme dans les décombres de sa maison dans la ville de Varzaqan, au nord-ouest du pays. [ABEDIN TAHERKENAREH]
Une femme dans les décombres de sa maison dans la ville de Varzaqan, au nord-ouest du pays. - [ABEDIN TAHERKENAREH]
Le double séisme qui a frappé samedi le nord-ouest de l'Iran a fait au total 306 morts, en majorité des femmes et des enfants, et 3037 blessés.

Le bilan du double séisme qui a frappé samedi l'Iran s'est alourdi. Selon la ministre de la Santé Marzieh Vahid Dastjerdi, celui-ci se monte à 306 morts et 3037 blessés. Elle a précisé que parmi les corps emmenés dans les morgues des hôpitaux de la région, il y avait "219 femmes et enfants".

Les médias iraniens avaient rapporté dimanche que certains cadavres avaient été enterrés sur place sans être envoyés dans les morgues de la région. Selon Vahid Dastjerdi, sur le total des blessés, "2011 ont été soignés sur place" et les autres ont été envoyés dans les hôpitaux de la région.

Magnitude de plus de 6 sur l'échelle de Richter

Les deux secousses de magnitude 6,3 et 6,4, selon l'Institut de géologie américain, ont frappé samedi à quelques minutes d'intervalle la région montagneuse de Varzeghan, Ahar et Héris dans la province de l'Azerbaïdjan oriental, située dans le nord-ouest de l'Iran.

L'Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le séisme le plus meurtrier ces dernières années a tué 31'000 personnes, soit un quart de la population, dans la ville de Bam (sud) en décembre 2003.

afp/hend

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La Suisse propose son aide à Téhéran

Suite aux violents séismes qui ont frappé l'Iran, la Suisse a proposé son aide aux autorités du pays. L'Aide humanitaire de la Confédération met à disposition une équipe d'intervention prête à s'engager immédiatement dans les régions touchées par la catastrophe.

D'autres pays comme l'Allemagne, les Etats-Unis, Singapour ou encore Taïwan ont également proposé leur soutien au gouvernement iranien. Téhéran a décliné leur offre, expliquant qu'elle avait la situation en main.