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La supposée fascination de Donald Trump pour Adolf Hitler dénoncée dans un ouvrage

Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump se tient sur scène alors qu'il organise une soirée d'élection présidentielle républicaine en Caroline du Sud à Columbia, en Caroline du Sud, aux États-Unis, le 24 février 2024. [reuters - Shannon Stapleton]
Donald Trump et sa fascination pour Adolf Hitler / La Matinale / 2 min. / le 13 mars 2024
Durant son temps à la Maison Blanche, Donald Trump ne cachait pas son admiration pour Adolf Hitler qui aurait, selon lui, "fait de bonnes choses". C'est ce que révèle dans un nouveau livre paru aux États-Unis son ancien chef de cabinet.

John Kelly, un général à la retraite, était le bras droit de Donald Trump entre 2017 et 2019. Il raconte au journaliste de CNN Jim Sciutto que l'ancien président faisait l'éloge Adolf Hitler qui aurait, selon lui, "fait des bonnes choses" et "reconstruit l'économie allemande".

Il ajoute que l'ancien président admirait aussi l'emprise du Führer allemand sur ses officiers qui lui vouaient, comme il le pensait, une loyauté sans faille. "Lorsque je lui ai fait remarquer que les généraux allemands en tant que groupe n’étaient pas toujours loyaux envers lui (Hitler) et qu’ils avaient même essayé de l’assassiner à plusieurs reprises, il ne le savait pas”, poursuit le journaliste.

Pour lui, il est surtout inadmissible que Donald Trump, assuré de recevoir l'investiture républicaine en vue de l'élection présidentielle de novembre, soit passé à côté de l'Holocauste, et qu'il ait occulté la mort des quelque 400'000 soldats américains en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. John Kelly affirme avoir dû rappeler au commandant en chef des États-Unis que jamais il ne fallait dire des choses positives sur le leader nazi.

Anciens collaborateurs accusés de nourrir une haine irrationnelle

Ces propos ont été démentis par une porte-parole de Donald Trump. Sa campagne accuse ses anciens collaborateurs de nourrir une haine irrationnelle contre l'ex-président.

Mais ce n'est pas le seul ancien collaborateur de Donald Trump à sonner l'alarme sur les attitudes du milliardaire. John Bolton, ex-conseiller à la sécurité nationale et par ailleurs pilier de l'administration de George W. Bush, se livre lui aussi dans cet ouvrage, revenant sur les discours élogieux qu'il tiendrait sur plusieurs autres dirigeants autoritaires actuellement en place, notamment sur Vladimir Poutine, Viktor Orban ou encore Kim Jong-un.

Cette admiration s'observe d'ailleurs jusque sur le terrain de la campagne de Donald Trump qui, vendredi dernier, a invité Viktor Orban dans son fief de Mar-a-Lago en Floride. A cette occasion, il a présenté le Premier ministre hongrois, isolé en Europe, comme un personnage "non controversé" et "le meilleur et le plus intelligent des leaders".

>> Lire aussi:  : Donald Trump accueille le Hongrois Orban, un "homme dur mais respecté"

Jordan Davis/fgn

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Donald Trump promet de libérer les émeutiers du Capitole s'il est réélu

L'ancien président américain Donald Trump a promis lundi de libérer les personnes emprisonnées pour leur participation à l'assaut contre le Capitole en 2021 dès son retour au pouvoir, en cas de victoire à la présidentielle en novembre.

"Mes premières mesures en tant que prochain président seront de fermer la frontière (...) et de libérer les otages du 6 janvier emprisonnés à tort!", a écrit l'ex-président américain lundi soir sur son réseau Truth Social, sans apporter plus de précisions.

Par le passé, Donald Trump a déjà évoqué la question de son éventuel retour à la Maison Blanche, s'engageant lors d'un programme télévisé en décembre à ne pas agir comme un dictateur à l'exception de son "premier jour".

En janvier, lors d'un événement de campagne dans l'Iowa (nord), le milliardaire avait appelé le président démocrate Joe Biden à "libérer les otages", terme qu'il utilise régulièrement pour désigner les personnes incarcérées pour leur participation à l'assaut du temple de la démocratie américaine.