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En Corée du Sud, un scandale plonge l'industrie de la K-Pop dans la tourmente

Les membres du groupe de K-Pop New Jeans en concert à Séoul, le 11 août 2023. [AFP - Korea Pool]
En Corée du Sud, un scandale plonge l'industrie de la K-Pop dans le tourment / Le 12h30 / 1 min. / aujourd'hui à 12:37
La boîte de production Hybe est en conflit ouvert avec l'une de ses filiales, responsable du girls band coréen le plus populaire du moment, New Jeans. Entre accusations de contrôle illégal du label, de plagiat ou de magie noire, Hybe a déjà perdu plus de 600 millions de dollars de capitalisation boursière.

Hybe, mastodonte de l'industrie qui gère notamment le groupe BTS, accuse sa filiale ADOR de vouloir quitter le conglomérat. Une attaque ciblée contre sa directrice Min Hee-jin, la productrice de New Jeans, qui aurait voulu "prendre le contrôle" du label qu'il détient à 80%.

Le désaccord aurait débuté fin mars, lorsque la maison mère a lancé le groupeIllit, un girls band copiant le style et le concept des cinq filles de New Jeans, selon la directrice d'ADOR. L'enjeu est crucial d'un point de vue financier tant New Jeans est devenu le groupe le plus important de Hybe depuis que les chanteurs de BTS sont partis au service militaire.

Les fans dans le brouillard

Le conflit a pris un tournant dramatique jeudi lorsque Hybe a porté plainte pour abus de confiance et accusé la productrice d’être en lien avec un chaman faisant usage de magie noire pour gérer l'avenir de ses groupes. Min Hee-jin a rejeté les accusations dans une spectaculaire conférence de presse retransmise en direct par les médias sud-coréens.

"J'ai fait tout mon possible pour New Jeans, je n'essaie pas de prendre le contrôle, je ne suis pas quelqu'un d'avide et je cherche seulement à pousser New Jeans. Je les considère comme mes enfants", a-t-elle notamment déclaré.

Dans quelques semaines, New Jeans devrait effectuer son grand retour, après plus de neuf mois d'absence, avec un single plus attendu que jamais. Mais dans l'intervalle, l'immense communauté de fans du groupe ne peut que s'interroger sur son avenir.

Nicolas Rocca/jop

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