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Bernie Sanders s'accroche dans la course à l'investiture démocrate

Bernie Sanders lors de sa déclaration mercredi 11.03.2020 depuis sa ville de Burlington. [AP/Keystone - Charles Krupa]
Bernie Sanders s'accroche dans la course à l'investiture démocrate / Le Journal horaire / 27 sec. / le 11 mars 2020
Malgré une série de revers face à Joe Biden, désormais grand favori pour affronter Donald Trump lors de la présidentielle américaine de novembre, le démocrate Bernie Sanders reste en selle. Il l'a annoncé mercredi à ses supporters.

Après de nouvelles cuisantes défaites mardi soir lors des primaires, en particulier dans l'Etat du Michigan, la figure de proue de la gauche américaine a donc finalement décidé de poursuivre, au moins pour l'heure, l'aventure.

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"Nous gagnons le débat générationnel" a lancé "Bernie", combatif, depuis sa ville de Burlington dans l'Etat du Vermont, insistant sur les très bons scores qu'il enregistre auprès des jeunes Américains.

Si le sénateur de 78 ans, a, comme il y a quatre ans, su électriser les foules autour de ses promesses d'assurance maladie universelle et d'études gratuites, il n'a pas réussi à transformer l'essai et en particulier à susciter l'adhésion auprès des Afro-Américains, un électorat-clé pour les démocrates.

Louant l'"énergie" et la "passion" des troupes du sénateur socialiste, Joe Biden lui avait tendu la main à l'issue de la soriée de mardi. "Nous avons le même but et ensemble, nous battrons Donald Trump, nous rassemblerons ce pays", lui avaiut-il lancé en l'appelant à la rejoindre.

Prochain duel lors d'un débat dimanche

Mais les deux candidats se retrouveront donc dimanche pour un débat dans l'Arizona qui sera scruté avec une attention toute particulière. Après une série de victoires, dans le Mississippi, le Missouri, l'Idaho, et le Michigan, Joe Biden, 77 ans, est désormais en très bonne position pour porter les couleurs du parti démocrate lors du scrutin du 3 novembre.

Les jours à venir s'annoncent périlleux pour le parti démocrate, hanté par le souvenir de 2016 où l'acrimonie entre ses équipes et celles d'Hillary Clinton lui avait coûté cher.

afp/oang

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