Ces rassemblements, qui ont aussi lieu dans plusieurs villes du pays, interviennent après la démission dans la semaine d'un nouveau membre du régime, Tayeb Belaiz, président du Conseil constitutionnel. Il appartenait, avec Abdelkader Bensalah, chef de l'Etat par intérim, et le Premier ministre Noureddine Bedoui, au cercle rapproché d'Abdelaziz Bouteflika.
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Sa démission ne suffit pourtant pas à apaiser les manifestants: "ce n'est pas parce que Belaiz a démissionné que c'est fini. (...) A quoi a servi le Conseil constitutionnel, à part valider la fraude du système dont il fait partie?", s'insurge un protestataire.
Refus de la transition mise en place
Aussi, les manifestants refusent toujours que les institutions et personnalités de l'appareil mis en place par l'ancien président gèrent la transition politique de l'Algérie.
Le processus de transition est soutenu par l'armée. Celle-ci a été replacée au centre du jeu politique après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, alors que les partis politiques au pouvoir et d'opposition sont marginalisés par la contestation et inaudibles.
Une élection présidentielle sera organisée le 4 juillet, veille de l'anniversaire de l'indépendance de 1962.
afp/spe