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Le bras droit du Vénézuélien Juan Guaido accusé de "terrorisme"

Le député Roberto Marrero, "chef de cabinet" de Juan Guaido (ici, en 2015). [EPA/Keystone - Miguel Gutierrez]
Le bras droit de Juan Guaido accusé de terrorisme par le gouvernement vénézuélien / Le Journal horaire / 28 sec. / le 21 mars 2019
Le bras droit de l'opposant vénézuélien Juan Guaido, arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi à Caracas, est accusé de "terrorisme". Le ministre de l'Intérieur Nestor Reverol l'a annoncé jeudi en direct à la télévision.

Le député Roberto Marrero, "chef de cabinet" de Juan Guaido, président par intérim autoproclamé, est également accusé d'avoir "détenu une quantité importante d'armes" à son domicile, a ajouté le ministre.

Plus tôt dans la journée, Juan Guaido avait dénoncé une manoeuvre "vile" et prévenu qu'il ne se laisserait pas intimider après l'arrestation vivement condamnée à l'étranger (lire encadré).

Deux fusils et une grenade

"Ils ont arrêté Roberto Marrero, mon chef de cabinet, en l'accusant de détenir deux fusils et une grenade déposés (intentionnellement chez lui)", avait annoncé sur Twitter l'opposant engagé dans un bras de fer avec le chef de l'Etat en exercice Nicolas Maduro depuis deux mois.

Président de l'Assemblée nationale dominée par l'opposition, Juan Guaido avait lui-même été arrêté par les services de renseignement vénézuéliens (Sebin) le 13 janvier lors d'une opération spectaculaire en pleine autoroute, avant d'être relâché une heure après.

>> Nicolas Maduro parle de l'arrestation d'un "groupe terroriste" :

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Le chef de cabinet de Juan Guaido arrêté / L'actu en vidéo / 1 min. / le 22 mars 2019

afp/oang

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Condamnations internationales

L'arrestation de Roberto Marrero a été aussitôt condamnée par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. "Nous appelons à sa libération immédiate. Ceux qui le retiennent devront rendre des comptes", a-t-il mis en garde via Twitter.

L'ONU, de son côté, a invité à "empêcher toute escalade" de la tension: "Nous renouvelons notre appel à ce que tous les acteurs au Venezuela prennent des mesures immédiates pour apaiser les tensions", a déclaré un porte-parole à New York.

L'Union européenne a également appelé à une "libération immédiate et inconditionnelle" de l'opposant.