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Theresa May a "besoin de temps" pour modifier l'accord de Brexit avec l'UE

La Première ministre britannique Theresa May devant le Parlement le 12 février 2019. [AFP PHOTO / PRU]
La Première ministre britannique Theresa May devant le Parlement le 12 février 2019. - [AFP PHOTO / PRU]
Devant les députés mardi, la Première ministre britannique Theresa May a souligné qu'elle avait "besoin de temps" pour discuter avec l'Union européenne de modifications à l'accord de Brexit qui puissent satisfaire son Parlement.

Depuis le rejet massif de cet accord de retrait par les députés en janvier, la dirigeante britannique tente de rouvrir les négociations avec Bruxelles pour élaborer une nouvelle version du texte, mais se heurte jusqu'ici au refus de ses homologues européens, tandis que la date du Brexit, prévu le 29 mars, se rapproche dangereusement.

"Après nous être mis d'accord avec l'UE sur des discussions supplémentaires, nous avons à présent besoin de temps pour achever ce processus", a affirmé Theresa May devant la Chambre des Communes. "Dès que nous aurons réalisé les progrès nécessaires, nous proposerons un nouveau vote" sur l'accord de retrait à l'agenda, a-t-elle assuré, sans donner de date.

"Garder notre sang-froid"

La Première ministre a ajouté qu'elle échangerait de nouveau avec certains dirigeants des 27 autres pays de l'UE mardi et tout au long de la semaine. "Les discussions sont entrées dans une phase cruciale. Nous devons désormais tous garder notre sang-froid pour obtenir les changements que cette Chambre a requis."

Les discussions entre Theresa May et les dirigeants européens butent jusqu'ici sur la question du filet de sécurité irlandais ("backstop" en anglais), prévu pour éviter le retour d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord britannique et la République d'Irlande.

agences/gma

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Les critiques de Jeremy Corbyn

Le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a accusé la cheffe du gouvernement de "jouer la montre" pour laisser les députés sans alternative à l'approche de l'échéance du Brexit et ainsi les forcer à soutenir son accord initial "extrêmement imparfait", afin d'éviter le scénario redouté d'une sortie sans accord.