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Le taux de chômage à 4,6% au Royaume-Uni, au plus bas depuis 1975

Une femme passe devant une agence de placement dans le sud de Londres. [Keystone - Sang Tan]
Une femme passe devant une agence de placement dans le sud de Londres. - [Keystone - Sang Tan]
Le taux de chômage au Royaume-Uni a baissé à 4,6% à la fin du mois de mars, a annoncé mercredi l'Office des statistiques nationales (ONS). Il s'agit du plus bas niveau depuis 1975.

Pendant la période de janvier à mars, le pays comptait 1,54 million de chômeurs, soit 152'000 de moins sur un an.  Quelque 31,95 millions de personnes occupaient un emploi dans le même temps, soit 381'000 de plus sur un an.

La hausse a concerné notamment les salariés, dont le nombre a augmenté de 282'000 pour frôler les 27 millions de personnes (soit 84,4% de l'emploi total), secteurs privé et public confondus.

Montée du nombre de "travailleurs indépendants"

Le marché de l'emploi au Royaume-Uni s'est appuyé aussi sur la montée du nombre de "travailleurs indépendants" - des personnes qui n'ont pas de contrat de travail à proprement parler mais qui facturent des services à des particuliers ou à des entreprises.

Le nombre de travailleurs - ouvriers de la construction, charpentiers, chauffeurs de taxi, etc. - comptabilisés dans cette catégorie a augmenté de 82'000 pour atteindre 4,78 millions de personnes à fin mars.

ats/tmun

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Crainte d'un effritement du pouvoir d'achat

Le revenu moyen des salariés (primes comprises) a grimpé pour sa part de 2,4% au Royaume-Uni pendant la période de janvier à mars sur un an, a ajouté l'ONS.

En mars, la hausse des prix à la consommation a atteint 2,3%, donc le revenu moyen s'est peu ou prou maintenu en termes réels. Mais cette montée des prix s'est accélérée à 2,7% en avril, d'après des données publiées mardi par l'ONS, laissant craindre désormais un effritement du pouvoir d'achat des ménages.

La consommation des ménages a soutenu le dynamisme de l'économie britannique depuis le vote en faveur du Brexit lors du référendum du 23 juin dernier. Mais des craintes se font jour de voir ce moteur caler au moment où Londres commence à négocier les conditions de sa sortie de l'UE avec Bruxelles.