Publié

Des juges français ouvrent une enquête sur Fiat Chrysler

Logo de la marque Fiat Chrystler, photographiée à Omaha, dans le Nebraska, aux Etats-Unis. [keystone - Nati Harnik]
Logo de la marque Fiat Chrystler, photographiée à Omaha, dans le Nebraska, aux Etats-Unis. - [keystone - Nati Harnik]
Des juges français vont enquêter sur Fiat Chrysler. Le constructeur italo-américain est à son tour visé par des suspicions de "tromperie" sur les dispositifs de contrôle des émissions polluantes de véhicules diesel.

Le parquet de Paris a ouvert mi-mars une information judiciaire pour "tromperie sur la qualité substantielle et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre les marchandises dangereuses pour l'homme ou l'animal", a souligné mardi une source judiciaire.

Trois juges d'instruction vont mener des investigations sur un possible système visant à truquer les tests d'homologation visant à les faire passer pour moins polluants qu'ils n'étaient. Cette enquête judiciaire, qui vient s'ajouter à deux autres visant Volkswagen et Renault, fait suite à un rapport de la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF), transmis au parquet de Paris.

Dépassements importants

Après les révélations nées du scandale des moteurs diesel de Volkswagen, une commission d'experts indépendants avait été mise en place en octobre 2015.

Ses travaux ont révélé d'importants dépassements des seuils de pollution chez certains constructeurs.

ats/fme

Publié

Fiat réaffirme être conforme aux exigences

Début février, Fiat Chrysler (FCA) a réaffirmé que ses véhicules diesel étaient "totalement conformes aux exigences en termes d'émissions" et exprimé "ses plus amples réserves" sur des tests menés sur un seul exemplaire de véhicule, après l'enquête de la répression des fraudes en France.

Mardi soir, la firme a, à nouveau, souligné que ses voitures diesel respectaient pleinement les réglementations en matière d'émissions polluantes. Le constructeur automobile a ajouté, par la voix d'un porte-parole, qu'il continuerait à coopérer pleinement avec les autorités. Et il s'est dit certain que la question allait être totalement réglée.