Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 4,5% seulement du produit intérieur brut (PIB) par rapport aux trois premiers mois de 2015.
La demande intérieure a contribué à hauteur de six points à la croissance, précisent les statistiques, alors que la demande extérieure a représenté une contribution négative de 1,5 point, les importations ayant dépassé les exportations.
Des économistes expliquent que la présence dans le pays de plus de 2,7 millions de réfugiés syriens était l'un des facteurs alimentant la demande intérieur, contribuant à soutenir la croissance durant les premiers mois de l'année.
Hausse du salaire minimum
La hausse des traitements des fonctionnaires et le relèvement de 30% du salaire minimum serait un autre facteur de croissance, ajoutent les économistes.
Le ministre des Finances, Naci Agbal, et celui du Développement ont déclaré que la Turquie était bien partie pour atteindre l'objectif officiel d'une croissance de 4,5% cette année.
reuters/fme