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Le syndicat Unia s'attend à une restructuration chez GSK à Prangins

Siège de GSK à Londres le 18 janvier 2002.
Siège de GSK à Londres le 18 janvier 2002.
Le syndicat Unia s'attend à des suppressions de postes chez GlaxoSmithKline (GSK), ex-Novartis, à Nyon-Prangins (VD). La réorganisation concernerait les "cols blancs".

"Nous sommes convaincus qu'il y aura des licenciements, probablement selon notre estimation entre 10 et 30", a déclaré jeudi à l'ats Abdeslam Landry, secrétaire syndical chez Unia, confirmant des informations de La Côte et 24 heures.

Des employés inquiets ont fait appel au syndicat pour défendre leurs intérêts.

"Départs saucissonnés"

Les employés du secteur R&D, qui compte environ 150 personnes, ont été invités à postuler pour de nouveaux postes, alors qu'ils sont encore sous contrat, explique le secrétaire syndical. Ceux qui ne seront pas pris seront licenciés.

Aux yeux d'Unia, l'entreprise saucissonne les départs pour éviter la procédure de consultation, impérative pour un licenciement collectif.

GSK confirme qu'une réorganisation est en cours, mais assure toutefois que le nombre de collaborateurs restera stable. Actuellement, un millier de personnes travaillent sur le site vaudois ainsi que 400 temporaires.

ats/jgal

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Le site n'est pas en péril

Contrairement à 2011 où Novartis menaçait de fermer l'entreprise qui produit des médicaments sans ordonnance (OTC), le site n'est pas en péril, au contraire.

Nyon-Prangins deviendra d'ici 2020 un pôle "très important", un des quatre "hubs" de GSK Consumer Healthcare, a expliqué le directeur Urs Kientsch. Des investissements de l'ordre de 150 millions de francs sont prévus.