![Jusqu'où un employeur peut-il aller dans ses exigences vis-à-vis de ses employés? [Steffen Schmidt]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/iztwk0-26055057.image?w=1280&h=720 "Jusqu'où un employeur peut-il aller dans ses exigences vis-à-vis de ses employés? [Steffen Schmidt]")
UBS a dégagé en 2014 un bénéfice net de 3,6 milliards de francs
Le numéro un bancaire suisse UBS a dégagé en 2014 un bénéfice net annuel attribuable aux actionnaires de 3,6 milliards de francs, en progrès de 12,6% par rapport à l'an dernier.
UBS a dégagé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 3,6 milliards de francs en 2014, en progrès 12,6% par rapport à l'exercice précédent. Au seul quatrième trimestre, le résultat net du numéro un bancaire helvétique ressort à 963 millions.
Dans ses activités de gestion de fortune, UBS a engrangé des afflux d'argent frais de 34,4 milliards de francs, grâce aux apports nets les plus importants depuis 2007 en provenance de l'Asie/Pacifique.
Le poids de la gestion de fortune
Les produits d'exploitation s'établissent à 28 milliards de francs, contre 27,7 milliards un an plus tôt, selon le bilan annuel publié mardi. Le résultat d'exploitation avant impôts a lui fléchi à 2,6 milliards de francs.
L'unité de gestion de fortune Wealth Management a lui dégagé un bénéfice annuel corrigé avant impôts en hausse de 4% à 2,5 milliards de francs, son record depuis 2008.
La banque d'affaires Investment Bank a elle enregistré un bénéfice ajusté avant impôts à 300 millions de francs.
ats/gchi
Publié
Le franc fort pèsera sur la rentabilité
UBS prévoit que le raffermissement du franc suisse, en particulier par rapport au dollar et à la monnaie européenne, va peser sur sa rentabilité, de même que les taux d’intérêt négatifs dans la zone euro et en Suisse.
Si la situation persiste, certains objectifs visés par la banque pourraient être remis en question.
L'abandon du taux plancher par la BNS a accentué les défis pour les marchés financiers, a estimé le numéro un bancaire helvétique.
L'action UBS dégringole
L'action UBS a ouvert en baisse mardi à la Bourse suisse, jusqu'à 4,97% à 15,30 francs à 13 heures, malgré un doublement de son dividende ordinaire. La performance du quatrième trimestre à l'aune du produit d'exploitation et du bénéfice avant impôts a déçu, mais le profit net a dépassé les attentes.
Les réactions des analystes interrogés par l'agence d'informations financières awp sont mitigées. Certains s'étonnant de la marge brute en baisse et des afflux d'argent frais plus faibles dans la gestion de fortune mais aussi du résultat élevé de la banque d'affaires.
Pour Sergio Ermotti, Swissleaks ne doit pas faire oublier tout ce que la Suisse a accompli
Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti s'est dit satisfait de ce que la banque a réalisé en 2014, qualifiant les résultats de "solides".
A propos de l'abolition du taux plancher et des taux négatifs actuellement en vigueur, Sergio Ermotti a expliqué à la RTS que si UBS peut s'adapter à moyen terme à la problématique du taux de change, les taux négatifs actuellement en vigueur sont par contre "plus difficiles à gérer pour le système bancaire". "Nous évaluons toutes les conséquences, mais nous nous sommes aussi préparés à ce scénario, a-t-il ajouté.
A propos des révélations Swissleaks, Sergio Ermotti a aussi confié qu'il est "difficile de juger une situation qui n’est pas la nôtre". "Chaque banque a des problèmes différents. Nous avons bien géré nos problèmes du passé. Mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour la place financière suisse… Je pense qu'il faut bien réfléchir à ce que l'on peut faire pour expliquer ce que la Suisse a réalisé afin de changer la situation ces 10 dernières années. Et il ne faut pas regarder des épisodes pour juger la place financière dans son ensemble", a-t-il commenté.