![Malgré les signes de reprise, la faîtière Swissmem craint les répercussions de l'initiative UDC contre l'immigration de masse. [Alessandro della Valle]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/dn02xp-27867730.image?w=1280&h=720 "Malgré les signes de reprise, la faîtière Swissmem craint les répercussions de l'initiative UDC contre l'immigration de masse. [Alessandro della Valle]")
L'industrie suisse des machines a confirmé sa reprise en 2013
Avec une hausse des commandes (+2,3%) et des chiffres d'affaires (+2,8%), l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux a confirmé sa reprise en 2013.
L’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) a confirmé sa reprise en 2013, avec des commandes en hausse de 2,3% et des chiffres d’affaires étoffés de 2,8% sur un an.
A la faveur d’une amélioration de la conjoncture mondiale, les entrées d’ordres ont gagné au seul quatrième trimestre 3,7% comparé à la même période un an plus tôt, a communiqué mardi l’association faîtière Swissmem.
Exportations en hausse
Les exportations de l’industrie MEM ont quant à elles progressé l’an dernier de 1,2% par rapport à 2012, pour s’inscrire à 65,4 milliards de francs.
Hormis la construction de machines (-0,2%), toutes les branches ont augmenté sur douze mois leurs livraisons à l’étranger, les instruments de précision en tête (+3,7%). L’évolution reste toutefois modeste dans la métallurgie (+0,7%) et l’électrotechnique/électronique (+0,1%).
ats/gchi
Publié
Craintes après le oui à l'initiative UDC
Après l'acceptation de l'initiative UDC contre l'immigration, Swissmem s’attend à une détérioration du climat d’investissement en raison "des incertitudes surgies concernant les futurs rapports avec l’UE".
Déterminée à sauver les accords bilatéraux, la faîtière demande un système de contingentement "le plus simple possible".
Swissmem a aussi martelé son rejet de l’initiative sur le salaire minimal à 4000 francs par mois voulu par l’Union syndicale suisse (USS), soumise au vote populaire le 18 mai prochain. La faîtière y voit une menace pour ses emplois et la compétitivité du pays.