Publié

Logitech creuse sa perte nette au premier trimestre

Logitech avait vu son bénéfice fondre de 44% sur l'exercice 2011-2012. [Laurent Gilliéron / Keystone]
Logitech avait vu son bénéfice fondre de 44% sur l'exercice 2011-2012. - [Laurent Gilliéron / Keystone]
Le groupe vaudois Logitech a creusé sa perte nette à 52,15 millions de dollars (51,6 millions de francs) au premier trimestre de son exercice 2012-2013, clos fin juin.

Le groupe vaudois Logitech a creusé sa perte nette à 52,15 millions de dollars (51,6 millions de francs) au premier trimestre de son exercice 2012-2013, clos à la fin du mois de juin. Au terme de la même période il y a un an, il avait annoncé une perte nette de 29,6 millions de dollars (29,3 millions de francs).

Le chiffre d'affaires trimestriel généré entre avril et juin a pour sa part reculé de 2% pour s'inscrire à 468,6 millions de dollars, a indiqué le leader mondial des périphériques informatiques. En excluant l'impact de change négatif, il a évolué dans la stabilité, a précisé le groupe dont le siège est basé à Morges (VD) et à Newark (Californie).

Conséquences de la restructuration

Au niveau opérationnel, Logitech a essuyé une perte de 59,3 millions de dollars, contre 45 millions au 1er trimestre 2011-2012. Logitech subit les conséquences de sa restructuration en cours, qui doit lui coûter quelque 34 millions de dollars, dont 31 millions pour le seul domaine opérationnel. Au total, l'entreprise ambitionne de réaliser une économie annuelle de 80 millions de dollars.

"Le résultat de notre premier trimestre fiscal 2013 est conforme à nos attentes", a commenté le président et directeur général Guerrino De Luca, cité dans le communiqué. Il précise que la restructuration mise en place devrait porter ses fruits au début 2013.

ats/ptur

Publié

Le bénéfice d'ABB fond d'un quart

Le groupe technologique zurichois ABB a vu son bénéfice fondre d'un bon quart au 2e trimestre. Il est ressorti à 656 millions de dollars (649 millions de francs), en baisse de 27% sur un an, a-t-il annoncé jeudi.

Le résultat opérationnel avant intérêts et impôts (EBIT) a suivi le même chemin, se contractant de 25% à 1 milliard de dollars, pour un chiffre d'affaires resté pratiquement stable, à 9,66 milliards de dollars (+6% en monnaies locales).

Le résultat trimestriel a été plombé par le renforcement du dollar ainsi que par des transactions et corrections de valeur en relation avec l'acquisition de la firme américaine Thomas & Betts. Ce rachat pour 3,9 milliards de dollars a été finalisé en mai.

Les entrées de commandes du groupe durant la période sous revue ont atteint 10,05 milliards de dollars, en hausse de 2% (+9% en monnaies locales), et le carnet de commandes à la fin juin s'affichait en léger repli de 3% sur un an à 29,07 milliards de dollars (+6%).