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Hans Fehr: "Si j'avais eu une arme..."

"Si j'avais eu une arme, je n'aurais pas hésité une seconde", a déclaré Hans Fehr.
"Si j'avais eu une arme, je n'aurais pas hésité une seconde", a déclaré Hans Fehr.
"Je n'aurais pas hésité", a déclaré le conseiller national UDC Hans Fehr, agressé par un groupe de manifestants vendredi soir alors qu'il se rendait à la réunion annuelle de l'Albisgüetli à Zurich. Les agresseurs faisaient partie d'une manifestation non autorisée qui a été dispersée par la police municipale. Sept personnes ont été interpellées.

Quelque 80 à 100 personnes ont participé à la manifestation non autorisée à l'Albisgüetli dans le 3e arrondissement de Zurich, a précisé la police municipale dans la nuit de vendredi à samedi. Les forces de l'ordre ont d'abord donné un délai aux manifestants pour se disperser.

Echanges avec les forces de l'ordre

Ce délai passé, les "Chaoten", des autonomistes de gauche, ont pris les policiers pour cible en leur lançant des pierres, des bouteilles et d'autres objets. La police a riposté à coup de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Les autonomistes se sont alors éloignés.

Ils ont démoli un postomat, ainsi que les vitres d'un arrêt de tram, et érigé des barricades. Ils ont notamment renversé deux conteneurs de récupération du verre. Les affrontements avec la police ont repris, avant qu'ils ne se dispersent.

Soigné aux urgences

C'est lors des échauffourées que le conseiller national Hans Fehr a été agressé à coups de poings et de pieds. Il s'en est tiré avec une plaie à la tête et des éraflures, qui ont nécessité des soins à l'hôpital. "Ils m'ont jeté à terre et m'ont frappé; si j'avais eu une arme, je n'aurais pas hésité une seconde", a-t-il déclaré au "Tages Anzeiger". Un groupe de femmes est intervenu pour lui venir en aide. Il a dû se faire soigner aux urgences du Triemlispital, a précisé Yves Gadient, secrétaire général de l'UDC.

"Cela ne va pas, nous sommes ici pour combattre avec les mots, pas avec les poings", a lancé en ouverture de son discours la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey, qui a condamné cette agression.

Des applaudissements ont suivi les propos de la présidente, qui était l'invitée de l'Union démocratique du centre. La circulation a été perturbée durant une bonne partie de la soirée. Les dégâts n'ont pas encore été chiffrés.

ap/jzim

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