Swiss réduit temporairement son offre à Genève et Zurich

L'incertitude et les hésitations ont suivi la décision prise ce week-end par la France d'instaurer de nouveaux contrôles aux frontières. Les frontaliers en sont exemptés, ce qui a rassuré en particulier la région genevoise et l'arc jurassien. Jusqu'ici le trafic ne semble pas avoir été perturbé.

Des contrôles en dehors des douanes sont prévus par la gendarmerie et la police aux frontières. Toute contravention s'élève à 135 euros.

>> Le reportage du 19h30 à la frontière française :

La menace des nouveaux variants du virus plane sur les écoles romandes. Chaque jour amène l'annonce de nouvelles fermetures. Dans tous les cantons romands, sauf à Genève, on teste une classe à partir du premier cas et on établit ensuite sa mise en quarantaine.

Depuis dix jours, les dépistages se démultiplient, à l’image de l’école secondaire de Vicques dans le Jura, qui testait lundi 300 personnes.

>> Voir le reportage du 19h30 :

"Le variant sud-africain diminue l'efficacité des vaccins"

"On est beaucoup plus agressif au niveau du dépistage. Lors de la première et la deuxième vague, on ne testait pas les écoles de manière aussi systématique. Il y a donc la conjonction de deux phénomènes: on teste plus, mais le virus est aussi davantage transmissible", explique dans le 19h30 Laurent Kaiser, chef du Service des maladies infectieuses et responsable du laboratoire aux HUG.

La présence du variant sud-africain, identifié à Genève, inquiète notamment Laurent Kaiser: "Celui-ci est différent du variant anglais, qui se transmet mieux, mais qui est sensible aux vaccins. Le sud-africain, lui, diminue l'efficacité de certains vaccins. Il est clair qu'il est important de déterminer la proportion de ces variants à travers la Suisse."

>> L'interview complète de Laurent Kaiser dans le 19h30 :

Le service de l'enseignement valaisan va tout faire pour que les cours du secondaire II continuent de se dérouler en présence des élèves. Mais il anticipe l'éventualité d'un enseignement à distance en cas de fermeture provoquée par le variant britannique du coronavirus. Le droit à l'image est au centre de ses préoccupations.

Le département de la formation a fait distribuer aux étudiants du Secondaire II (collège et ECCG-EPP) un formulaire les invitant à prendre connaissance des règles de conduite à respecter en cas d'enseignement par visioconférence. "Nous avons souhaité être proactifs sur la question", explique à Keystone-ATS Jean-Philippe Lonfat, chef du Service de l‘enseignement, confirmant une information de Radio Chablais.

Interdiction d'enregistrer les cours

Le département a aussi profité d'avoir "tous les élèves sous la main pour les faire signer ce document", souligne-t-il. Parmi les directives figure notamment l'obligation de se connecter durant chacune des périodes de la grille horaire.

Le document évoque également "l'interdiction d’enregistrer le cours, de procéder à des captures d’écran ou de photographier ainsi que de transmettre ou de partager cette captation avec des personnes extérieures à la classe". "Ce n'est pas anodin de laisser une caméra allumée durant tout un cours.

Ce formulaire doit protéger le droit à l'image des professeurs et des élèves", relève Jean-Philippe Lonfat. "Personne n'a envie de se retrouver sur TikTok sans avoir donné son consentement", illustre-t-il.

Le groupe pharmaceutique Roche lance un nouveau test rapide sur le coronavirus: dès la mi-février, un test de l'antigène Sars-Cov-2 recourant à un écouvillon nasal sera lancé dans les pays qui acceptent la marque CE émanant de l'Union européenne. Cette méthode est moins inconfortable pour les patients que le prélèvement de gorge avec accès par le nez.

L'échantillon pourra aussi être prélevé par les patients eux-mêmes, selon un communiqué paru lundi soir. Cependant, en fonction des réglementations spécifiques de chaque pays, une surveillance médicale sera imposée. Outre le fait que le frottis est perçu comme moins invasif, cette méthode de test pourrait contribuer à réduire le risque pour les professionnels de la santé. Roche a reçu l'approbation du marquage CE pour ce test.

Roche propose déjà plusieurs tests coronariens. Ainsi la société rhénane a déjà lancé un test rapide d'anticorps en juillet et un test rapide d'antigène en septembre de l'année dernière. Comme ces deux tests, le nouveau test sera proposé en partenariat avec SD Biosensor, lequel se prépare à soumettre une demande d'autorisation d'urgence aux États-Unis.

Swiss a annoncé être contraint de réduire temporairement son exploitation aérienne à Genève et à Zurich au strict minimum jusqu'à fin février, vu les nouvelles restrictions de voyage annoncé par le Conseil fédéral le 27 janvier et vu le recul de la demande qui s'en suit.

Les passagers dont le vol a été annulé peuvent effectuer une nouvelle réservation ou se faire rembourser leur billet sans frais, précise la compagnie aérienne dans un communiqué

Au départ de Genève, la compagnie aérienne continuera de desservir son hub zurichois ainsi que la plateforme aéroportuaire de Lufthansa à Francfort, à raison de respectivement 13 et 7 liaisons aériennes hebdomadaires. En cette période de difficultés persistantes, Swiss veille ainsi à ce que la Suisse romande reste reliée à son réseau aérien mondial.

Swiss ne remet toutefois pas en cause sa stratégie à long terme consistant à pérenniser son hub genevois et à en étendre le rayonnement sur le segment des vols de point à point.

Plus de concerts, plus de restaurants, plus de foule, moins de maisons vides… le monde sous Covid-19 n’est pas un paradis pour les voleurs. Dans le canton de Vaud, les cambriolages ont notamment diminué de 50% durant le semi-confinement du printemps. Alors que deviennent les voleurs?

Les voleurs sont au "chômage technique", répond dans un sourire Olivia Cutruzzola, responsable de la prévention criminelle à la police cantonale vaudoise. "Le télétravail, le fait que les logements sont occupés, empêchent les cambrioleurs de passer à l'acte. Les gens sont aussi moins à l'extérieur. On n'a quasiment plus de lieux ouverts pour passer du bon temps; il y a donc moins de vols de sacs à main par exemple", note la policière.

"Ce qu'on peut constater aussi c'est que le contexte de pandémie a rendu la présence policière plus importante dans les rues et les commerces pour vérifier que les règles sanitaires étaient bien respectées. Il y a eu aussi plus de contrôles aux frontières."

Dans le même temps, les arnaques en ligne ou par téléphone ont largement augmenté. Et les escrocs ont même imaginé de nouvelles fraudes en lien avec la pandémie. "Ils ne manquent pas d'imagination pour inventer de nouveaux scénarios. On a vu par exemple des gens se faire passer pour des désinfecteurs de logement envoyés par l'Etat. Ils se présentaient en combinaison, rentraient dans les maisons et en profitaient pour dérober des valeurs", relate Olivia Cutruzzola, précisant que les conseils de prévention se trouve listés sur le site votrepolice.ch.

>> Ecouter le podcast du Point J :

Le coronavirus mute et produit des variantes plus infectieuses. Afin d'éviter que le virus ne produise encore plus de mutants, il faut réduire le plus possible le nombre d'infections, selon la statisticienne de l'EPFZ Tanja Stadler. Actuellement, les mutants n'ont pas encore d'impact sur la valeur R.

L'Office fédéral de la santé publique a annoncé dimanche que la valeur de reproduction du virus (valeur R) est de 0,97 pour le 21 janvier. R a donc augmenté depuis la mi-janvier.

Le variant anglais représente 10% des infections

Les mutants ne sont toutefois pas responsables de cette hausse, a indiqué lundi Tanja Stadler. Comme la proportion des infections causées par la variante britannique est d'environ 10%, la valeur R est actuellement encore dominée par le virus d'origine. Le mutant sud-africain n'est apparu que sporadiquement dans des échantillons.

"Mais lorsque les contagions provoquées par les nouvelles variantes se situeront dans une moyenne à deux chiffres, nous verrons leur impact sur la valeur R", a précisé Tanja Stadler, membre de la task force scientifique Covid-19 de la Confédération.

Télétravail, confinement, ados à la maison: la pandémie crée de nombreuses situations où le ton peut vite monter et la situation dégénérer. Pour y parer et dès le début de la crise, le Groupement Pro Médiation (GPM) propose une permanence téléphonique gratuite pour écouter, renseigner et orienter les particuliers en situation de tensions.

Le mal-être, l'agressivité, les comportements de violence verbale ou physique comme les ruptures se sont multipliés par rapport à une période "normale", explique Mélanie Gaudet, médiatrice et vice-présidente ad interim du GPM.

Dans de nombreuses situations, les relations deviennent difficiles voire insupportables, que ce soit en couple, avec les enfants et adolescents à la maison, avec les aînés ou encore avec les voisins.

La médiation peut contribuer à traverser ces moments pénibles. Il existe des structures de médiation dans chaque canton de Suisse romande, et le GPM fait le lien avec les différents médiateurs.

Des chercheurs de l'Empa ont étudié les risques d'infection dans trois types de cabines différentes, en ayant les fenêtre fermées ou non.

Il apparaît que le risque d'infection lors d'un voyage de 12 minutes dans une petite cabine bien ventilée est 100 fois plus faible que lors d'une journée de travail de huit heures dans un bureau de 20 mètres carrés pour deux personnes. Il est aussi 1000 fois plus faible que lorsque huit personnes parlant fort sont réunies dans une pièce de 30 m2 avec les fenêtres fermées, par exemple pour souper.

Si les fenêtres de la cabine sont fermées, le risque d'infection est dix fois plus élevé à chaque voyage. Le risque est également réduit si les personnes sont assises dans la cabine.

>> Pour en savoir plus : Moins de risques sanitaires dans une télécabine ventilée que dans un bureau

Comme d'autres cantons, le Jura a dû revoir à la baisse le rythme de vaccination en raison des retards de livraison des doses. Face aux nouveaux variants, le canton va renforcer le dépistage, notamment dans les écoles.

Les livraisons du vaccin prennent du retard en Suisse et le canton du Jura n'est pas épargné. Le vaccin Pfizer/BioNTech n'est plus livré pour l'instant. Celui de Moderna arrivera dans les prochaines semaines avec des quantités revues à la baisse.

"Nous sommes dans une situation difficile par rapport à la planification prévue", reconnaît le ministre de la Santé et de l'Economie Jacques Gerber. Le canton n'a pas pu lancer le dispositif avec les cabinets médicaux et les pharmacies car il n'est plus en mesure de livrer les vaccins.

Deuxième dose garantie

Le rythme de la vaccination reste pour le moment à 120 injections par jour alors que l'objectif à l'ouverture du CEVAC le 18 janvier était d'atteindre rapidement les 500, voire 600 à 700 injections quotidiennes. Plusieurs milliers de personnes déjà inscrites pour être vaccinées restent dans l'attente d'un rendez-vous.

La stratégie de vaccination dans le canton du Jura permet toutefois de garantir aux personnes ayant reçu leur première dose de recevoir la seconde dans les délais fixés par la Confédération, a assuré le ministre. Jusqu'à présent, 2789 personnes ont reçu la première dose. L'injection de la seconde a débuté lundi dans les EMS.

Le Covid-19 pourrait affecter la qualité du sperme et donc la fertilité des hommes, selon une étude allemande menée durant deux mois. Cette détérioration concernerait principalement les patients atteints d'une forme grave de la maladie.

>> Les explications de Fabien Murisier, biologiste au Centre de procréation médicalement assistée de Lausanne, dans l'émission CQFD :

grechka333

Si vous prévoyez de passer vos vacances de février à la montagne, attention à ne pas dépasser le seuil de cinq occupants par chalet ou par appartement (sauf si tous les locataires vivent à l’année sous le même toit).

Depuis le 13 janvier, le Conseil fédéral interdit en effet les réunions privées de plus de cinq personnes.

Si les vacanciers sont dénoncés, la police vient constater la réunion interdite et inflige des amendes d’ordre aux participants. Celles-ci se montent à 200 francs pour la personne qui a signé le bail de location et à 100 francs pour les autres participants (enfants compris). Le propriétaire du logement de vacances pourrait également être inquiété.

>> Les précisions de Carole Wahlen, avocate spécialisée en droit du bail, et de Cynthia Zermatten, porte-parole de la police cantonale valaisanne, dans On en Parle :

Depositphotos - a4ndreasi

En Suisse, 260’000 doses des vaccins Moderna ou Pfizer/Biontech ont déjà été administrées. Mais il y a un manque d'approvisionnement.

La Suisse est en train de négocier un contrat de fourniture avec Johnson & Johnson pour son vaccin, moins cher, plus facile à manipuler et ne nécessitant qu'une seule dose, confirme dans le 12h45 Urs Vögeli, responsable de Janssen Suisse: "En tant qu'entreprise nous avons aussi la responsabilité d’assurer une bonne distribution du vaccin. Pour cela, nous sommes en contact avec divers gouvernements et organisations non gouvernementales."

Mais avant de pouvoir être utilisé, ce vaccin doit encore recevoir le feu vert de  Swissmedic qui pourrait intervenir rapidement. Côté efficacité, il devrait conférer une protection contre les affections graves entraînant l’hospitalisation et la mort. Son efficacité est de 66%. "Cette étude de Johnson et Johnson a été réalisée en tenant compte des mutations actuelles du virus", précise Urs Vögeli. "D'autres ont été faites un peu plus tôt."

>> Voir le sujet du 12h45 :

La Suisse compte lundi 3775 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Septante-huit décès supplémentaires sont à déplorer tandis que 161 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 63'152 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 5,98%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 24'713. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 285,87 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,98 (22 janvier).

Depuis le début de la pandémie, 525'095 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'358'759 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8725 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 21'900.

La pandémie de coronavirus entraîne une année noire pour certains assureurs privés. Au total, les sinistres liés à la crise actuelle atteignent près d'un milliard de francs.

Les assureurs ont été sollicités avant tout pour des dommages en lien avec les pertes d'exploitation, indique la radio-télévision alémanique SRF. Mais les cas liés à l'assurance voyage, aux frais juridiques et à l'assurance crédit ont aussi fortement augmenté en 2020 et restent depuis à un niveau élevé, selon l'association suisse d'assurance (ASA).

Le travail à domicile a eu des effets contradictoires. Pendant la fermeture de mars à mai, les demandes d'indemnisation pour cambriolage ont chuté de près d'un tiers par rapport aux années précédentes, selon les chiffres de La Mobilière. Sur l'ensemble de l'année, le recul atteint 10%.

En revanche, le nombre de cyberattaques a explosé en raison du travail à distance, selon l'ASA, qui table sur une hausse de 200%. Il s'agit encore d'estimations, puisque les sociétés membres n’ont pas encore communiqué leurs comptes actuels.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

DPA/Keystone - Fabian Strauch

>> Lire aussi : Grosse facture pour les assureurs privés en raison de la pandémie de coronavirus

La pandémie pèse de plus en plus sur l’avenir des associations et des clubs  bénévoles. Faute de pouvoir se réunir, organiser des lotos ou des repas de soutien, les financements et les motivations commencent à manquer.

La pandémie est-elle en train de mettre à mal la tradition helvétique du bénévolat?

>> Décryptage avec Fabienne Freymond Cantone, municipale socialiste à Nyon et économiste :

DR - Fabienne Freymond Cantone.

Vendredi, la France indiquait qu'elle allait exiger des tests PCR négatifs aux frontières de l'Union européenne dont la Suisse. Mais la mise en oeuvre de cette décision a été pour le moins ubuesque.

La mesure est finalement entrée en vigueur lundi matin et il n'y a pas eu d'embouteillages massifs à la frontière genevoise, où les douaniers se sont même fait très discrets. A la douane de Perly par exemple, les voyageurs n'ont pas été priés de présenter le moindre document ni de test PCR négatif.

Aucun contrôle particulier n'a été opéré lundi matin dans les différents trains à destination de la France, selon les informations de la RTS. Y compris dans le Léman Express, qui passe en France plusieurs fois par heure.

>> Les précisions de Raphaël Leroy dans le 12h30 :

Martin Ruetschi

La pandémie a entraîné une baisse de la migration liée à l'asile. L'an dernier, la Suisse a enregistré 11'041 demandes d'asile, soit 22,6 % de moins que l'année précédente.

L'Érythrée est restée le principal pays de provenance des requérants d'asile en 2020, indique le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) dans un communiqué lundi. Les autres pays de provenance importants sont l'Afghanistan, la Turquie, l'Algérie et la Syrie. Cette année, le SEM s'attend à devoir faire face à environ 15'000 nouvelles demandes d'asile (± 1500).

L'an dernier, le SEM a traité 17'223 demandes d'asile en première instance. 5409 personnes ont obtenu l'asile, pour un taux de reconnaissance de la qualité de réfugié (octroi de l'asile) de 33,3 % (contre 31,2 % en 2019). Le taux de protection (octroi de l'asile ou admission provisoire après une décision de première instance) s'est ainsi élevé à 61,8 % (contre 59,3 % en 2019).

Moins nombreux à quitter la Suisse

Aussi lié à la pandémie, les migrants ont été moins nombreux à quitter la Suisse l'an dernier. Ainsi, 1051 personnes sont parties volontairement (contre 1631 en 2019). 1518 ont été soit rapatriées dans leur État d'origine, soit renvoyées vers un État tiers (contre 2985 en 2019) ; 715 autres ont été transférées dans un État Dublin (contre 1521 en 2019).

L'école de Belfaux (FR) sera fermée toute la semaine, sur décision du médecin cantonal fribourgeois. Plusieurs cas de Covid-19 du variant anglais ont été découverts.

"A titre préventif, la décision a été prise de fermer les classes, l’accueil extrascolaire, la bibliothèque, les services de logopédie et psychologie ainsi que de la maternelle", indique l'établissement scolaire sur son site internet. Un enseignement à distance sera mis en place.

Selon La Liberté, l'école de Siviriez serait également très touchée. Quatre cas positifs au variant anglais auraient été détectés, trois classes seraient en quarantaine et des enseignants également.

L'indicateur de l'emploi du Centre de recherches conjoncturelles KOF a chuté à -8,2 points en janvier, en recul par rapport à celui du quatrième trimestre 2020, où il s'était établi à -7,1 points. Les récentes restrictions visant à endiguer l'épidémie du coronavirus semblent ainsi avoir mis un terme à la légère reprise observée les deux derniers trimestres de l'année 2020.

Hôtellerie et restauration très touchées

Les perspectives se sont particulièrement dégradées dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, qui atteignent leur plus bas historique, d'après un communiqué publié par le KOF lundi.

L'indicateur d'emploi dans le secteur de l'hôtellerie atteint une valeur de -44,0 points, tandis que celui de l'industrie manufacturière (-15,0) et du secteur bancaire (-13,2) se sont également détériorés.

En revanche, la majorité des entreprises du secteur des assurances continuent de s'attendre à une augmentation du niveau de l'emploi. Pour les autres prestataires de services en revanche, l'indicateur se situe juste au-dessus de zéro.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Laurent Gillieron

Les grands magasins sont plus sévèrement affectés par les mesures anti-Covid que les petits commerces. La faute à la limite du montant alloué pour les cas de rigueur.

Concrètement, l'ordonnance pour les cas de rigueur stipule que cette aide à fonds perdu se limite à 20% du chiffre d'affaires ou à 750'000 francs au maximum. De quoi couvrir une fraction seulement des pertes, ou même des charges.

>> Les précisions de Katja Schaer dans la Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Les médecins de famille reçoivent 14 francs 50 pour vacciner un patient contre le Covid-19. Un montant, révélé par la NZZ am Sonntag, décidé au niveau fédéral en accord avec les cantons et les assurances maladie.

Une somme que certains praticiens jugent très insuffisante pour l'organisation, le geste médical, puis la surveillance réglementaire de quinze minutes.

La fédération des médecins suisses, la FMH, tente d'obtenir une meilleure rémunération mais, jusqu'ici, les négociations avec la Confédération et les assureurs n'ont rien donné. Désormais certains cantons craignent de voir les médecins de famille faire la grève du vaccin.

>> Les explications de Marielle Savoy :

Keystone - Alexandra Wey

Les associations et clubs de sport amateurs se meurent, leur avenir est compromis alors que les compétitions, matchs et autres rendez-vous officiels sont interdits en raison de la pandémie.

Privés de compétition, les jeunes abandonnent et les bénévoles démissionnent. Jean-Pierre Siggen, conseiller d'Etat fribourgeois en charge des sports, estime que "la compétition, c'est quand même ce qui motive. Remotiver les jeunes, cela va être une sacrée affaire, non seulement en terme de sport mais aussi de santé publique en général".

En plus de la relève, les clubs de sport amateurs craignent pour leurs finances. Les cotisations, notamment, sont en berne.

>> Plus de détails pour le canton de Fribourg avec Fabrice Gaudiano :

Depositphotos - sociopat_mpat

Un patient sur trois souffre de ce phénomène appelé "Covid long", selon les dernières études, sous des formes plus ou moins sévères.

Ce sont des symptômes qui persistent plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après une infection au coronavirus: une très grande fatigue, un essoufflement, des palpitations ou encore une toux persistante.

La commission de la santé du Conseil des Etats a déposé vendredi un postulat sur la prise en charge de ces patients qui se sentent bien souvent laissés pour compte.

En Suisse, c'est avec le nom de code "LongCovidSchweiz" que plusieurs centaines de patients se retrouvent quotidiennement  sur les réseaux pour échanger et obtenir des informations.

>> Les explications de Sophie Iselin dans La Matinale :

Keystone - Peter Schneider

Le coronavirus impacte tous les pans de notre société. Avec la fermeture des théâtres et des salles de concert, le secteur de la culture est touché de plein fouet.

Mais les artistes ne restent pas les bras croisés: ils se réinventent continuellement pour proposer des expériences interactives et originales.

Concert interactif avec des musiciens filmés, festival entier sur l'application Zoom, comédiens "manipulés" à distance ou encore balade urbaine avec enregistrement audio, l'art ronge son frein avec résilience en attendant de renouer avec la scène.

>> La promenade culturelle du 19h30 dans le scène genevoise :

Consacrée par le Gault&Millaut en 2019 puis par le Guide Michelin en 2020, la cheffe étoilée Marie Robert a vu ses projets chamboulés par le Covid-19. Mais malgré trois fermetures et la maladie, qu'elle a elle-même subie, elle ne s'est pas laissée abattre.

Marie Robert fait rayonner la Suisse culinaire dans le monde entier. Cette année, son restaurant, le Café suisse de Bex, est le seul du pays à figurer dans un classement des 1000 meilleures tables du monde, basé sur plus de 600 guides.

Privée de goût et d'odorat

La Fribourgeoise a elle-même été victime de la maladie. "J'ai perdu l'odorat et le goût, sur le moment j'ai vraiment dramatisé", raconte-t-elle sur le plateau du 19h30, "mais ça a duré environ deux semaines et ensuite tout est revenu à la normale".

Le milieu de la restauration est sous pression durant cette crise, mais il se tient prêt à rebondir. La jeune cheffe n'y fait pas exception.

>> Voir le reportage du 19h30 sur les difficultés rencontrées dans la restauration :

En raison des mesures sanitaires, elle a dû fermer trois fois son restaurant, perdant au passage deux mois de chiffre d'affaires. Mais pas question pour autant de se morfondre à la maison. Marie Robert a lancé un concept de "box" interactives, avec lesquelles elle s'invite à la table de ses clients tout en divertissant leurs enfants.

>> Les précisions dans le 19h30 :

>> Lire aussi : Guérie du Covid, la cheffe Marie Robert a toujours le goût de casser les codes

L'école primaire de Saint-Nicolas en Valais a été fermée suite à la découverte de plusieurs cas positifs, a annoncé samedi l'Etat du Valais dans un communiqué. Onze enfants et six enseignants ont été testés positifs dont certains à la variante britannique du virus.

Une classe de l’école primaire de Saint-Nicolas se trouvait déjà en quarantaine depuis jeudi soir. La variante britannique du coronavirus ayant été identifiée, "les mesures ont été étendues et toute l'école primaire de Saint-Nicolas (160 élèves, 40 parents et 17 personnes du corps enseignant) a été placée en quarantaine pendant 10 jours", précise le communiqué.

Deux classes à St-Maurice

Deux classes de primaire à Saint-Maurice ont également dû être mises en quarantaine. Plusieurs cas y ont été découverts, dont un du variant britannique.

L'enseignement sera maintenu dans les deux cas par des cours à distance, souligne le communiqué. Les autres écoles valaisannes restent ouvertes, indique le canton pour qui le concept de sécurité est strictement appliqué et fonctionne bien.

La pandémie de Covid-19 n'a pas que des mauvais côtés. Cela peut être l'occasion de faire du tri, de ranger et de mieux organiser son intérieur.

Une bonne résolution qui vaut également pour les musées. Avec la fermeture forcée, de nombreuses institutions profitent de l'occasion pour prendre soin de leurs collections.

>> Le reportage du 19h30 dans des musées neuchâtelois :

La pandémie a repris en Suisse après un léger ralentissement début janvier. Après avoir annoncé vendredi un taux de reproduction (valeur R) de 0,86 pour le 19 janvier, l'OFSP a revu dimanche ces valeurs à la hausse, à près de 1.

Le taux de reproduction est désormais estimé à 0,98 pour le 19 janvier et à 0,97 pour les 20 et 21 janvier, selon le site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La valeur R n'a plus dépassé 1 depuis le 4 décembre au niveau suisse.

Délai de 10 jours

Elle dépasse cette valeur dans trois cantons romands (Genève: 1,05, Vaud: 1,02 et Fribourg: 1,08). C'est également le cas pour Saint-Gall et les deux Appenzell. Cette valeur est en revanche en dessous de 0,8 au Tessin, à Uri et à Obwald.

La dernière fois que la valeur R est tombée en dessous de 0,8 au niveau suisse, c'était entre le 6 et le 12 novembre. Le taux de reproduction, que l'on connaît après un délai d'une dizaine de jours, indique combien d'individus une personne infectée contamine en moyenne. Selon ce chiffre, 100 personnes infectées ont infecté 97 autres personnes le 21 janvier.

>> Lire : Le taux de reproduction du Covid-19 remonte en Suisse, à près de 1

Sur les 531'860 doses de vaccin de Pfizer et de Moderna livrées en Suisse, 262'081 ont été utilisées, a indiqué l'Office fédéral de la santé publique. Plus de trois habitants sur cent ont reçu une dose d'un vaccin contre le coronavirus.

Depuis les données transmises par l'OFSP mardi, 64'713 vaccinations supplémentaires ont été notifiées.

Les taux les plus élevés sont enregistrés en Suisse alémanique: il s'établit à 7,47 à Nidwald, 6,74 à Bâle-Ville et 6,06 à Schaffhouse. En Suisse romande, il varie de 3,97 en Valais à 2,18 à Neuchâtel. A Berne, il est de 1,93.

La Suisse comptait vendredi 1916 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cinquante décès supplémentaires étaient à déplorer et 110 malades ont été hospitalisés.

Entre jeudi et vendredi, les résultats de 29'362 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 6,53%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 25'354. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 293,29 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, était lui de 0,86.

>> Lire aussi : Plusieurs écoles placées en quarantaine à Genève, Lucerne et Zurich

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