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Recours de toutes les parties dans le procès du garde-frontière suisse

La réfugiée syrienne a mis au monde à l'hôpital de Domodossola un bébé mort-né prénommé Sarah. [RTS]
La réfugiée syrienne a mis au monde à l'hôpital de Domodossola un bébé mort-né prénommé Sarah. - [RTS]
L'affaire du garde-frontière, condamné pour avoir refusé une aide médicale à une réfugiée qui avait fait une fausse couche durant son renvoi, n'est pas terminée. Toutes les parties ont fait recours contre le jugement.

Tant le procureur que le défenseur du garde-frontière et l'avocate de la famille ont fait recours, a indiqué vendredi le porte-parole de la justice militaire, Mario Camelin. Le cas part devant la prochaine instance, le Tribunal militaire d'appel.

Sept mois de prison

Le garde-frontière de 57 ans a été condamné à une peine privative de liberté de 7 mois et à une peine pécuniaire de 60 jours-amendes à 150 francs, le tout assorti du sursis. Il a été reconnu coupable de lésions corporelles par négligence, de tentative d'interruption de grossesse et de violations répétées des prescriptions de service.

La famille syrienne, dont la femme était enceinte de sept mois, avait été interceptée à la frontière franco-suisse début juillet 2014. Elle tentait de gagner la France depuis l'Italie en compagnie d'un groupe d'une trentaine de réfugiés.

ats/jc

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