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Après le Brexit, Londres s'intéresse aux solutions suisses pour la recherche

Martin Vetterli. [Keystone - Cyril Zingaro]
Le président du Conseil national de la recherche Martin Vetterli reçu au parlement britannique / Le Journal du matin / 1 min. / le 6 juillet 2016
Le Brexit pourrait contribuer à un rapprochement entre Londres et Berne. Un premier pas a été franchi mardi avec le voyage du président du Conseil national de la recherche et futur président de l'EPFL Martin Vetterli.

Une commission du Parlement britannique a reçu le représentant de la recherche scientifique helvétique pour qu'il présente à ses membres l'expérience en la matière d'un pays européen hors de l'UE, a appris la RTS.

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"Ils ont exactement les soucis que nous avons en Suisse, c'est-à-dire l'accès aux territoires de la recherche européens. Donc, ils essaient de comprendre dans quelle mesure ils pourront aider leur gouvernement à négocier un accès au programme Horizon 2020 et d'autres programmes de recherche européens", explique Martin Vetterli.

Pas encore le bon moment pour aller de l'avant

La Suisse pourrait créer une sorte de partenariat avec Londres dans ce dossier. "Mettre une île dans l'Atlantique et un pays qui n'a pas la mer ensemble, c'est effectivement une idée originale", reconnaît le président du Conseil national de la recherche du FNS. Mais ce dernier estime qu'il est encore trop tôt pour l'envisager.

"Ce n'est pas forcément bienvenu au stade actuel des négociations tant côté anglais que suisse. Le but des deux pays est d'avoir l'accès à l'espace de recherche européen et c'est à ça qu'il faut travailler."

Dominique Choffat/oang

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