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En ville, les transports publics ont supplanté la voiture

Les transports publics sont de plus en plus utilisés à Lausanne et Genève
Les transports publics sont de plus en plus utilisés à Lausanne et Genève / 19h30 / 1 min. / le 1 mai 2013
La voiture se retrouve reléguée au second plan, au profit des transports publics pour la mobilité des usagers en ville, selon une étude.

La mobilité urbaine a considérablement changé en deux décennies. Les transports publics ont supplanté la voiture reine, constate une étude. L'usager s'adapte aux nouvelles conditions et, surtout, combinent les solutions à disposition.

La voiture est reléguée au profit des transports en commun, affirme mercredi le communiqué de presse synthétisant l'étude réalisée par l'EPFL et l'Université de Genève. Elle compare les données de 1994 et 2011 pour Genève, Lausanne, Berne et Yverdon-les-Bains.

Les actifs urbains ne sont plus fidèles à un unique mode de transport, ils les combinent désormais au gré des déplacements.

Les Romands sur la voie des Alémaniques

A Genève aussi, l'image des transports publics a beaucoup progressé. Elle est passée de 39% à 52% de représentations positives, note l'étude qui a sondé 2500 actifs motorisés.

Si ces changements généraux bien connus à Berne sont observables aussi sur l'Arc lémanique, des disparités existent néanmoins toujours de part et d'autre. Ainsi, 81% des sondés ont un abonnement de transports publics à Berne, alors qu'ils ne sont que 55% à Lausanne et 48% à Genève et Yverdon-les-Bains.

Stratégies romandes passées au crible

Dans ses recommandations, l'étude approuve la stratégie envisagée par le Canton de Genève.

Elle invite en revanche Lausanne à ne pas développer une offre en transport public "à deux vitesses" et à desservir toutes les zones de manière égale. Elle l'enjoint également à diminuer l'attrait du stationnement sur le lieu de travail.

Quant à Yverdon-les-Bains, l'étude note que la cité en pleine croissance est encore "très attachée à la voiture". Elle devrait cependant "parier sur la mobilité douce pour les déplacements à l'intérieur de la ville".

ats/moha

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Une évolution de la mobilité

Dans les années 1990 en Suisse romande, la mobilité s'articulait autour de la voiture, présentée comme objet fascinant.

Aujourd'hui, l'image de la voiture s'est beaucoup dégradée. Elle est vue comme polluante, voire dangereuse.

A l'inverse, les transports publics sont considérés comme positifs. "L'amélioration de l'image des transports publics est sans précédent", relève Christian Liaudat, responsable des projections de la mobilité à l'Etat de Vaud.