Les horloges biologiques déroulent leur tic-tac un peu partout dans le corps. Elles libèrent l'hormone de la mélatonine pendant le sommeil, favorisent la sécrétion d'enzymes digestives lors des repas et tiennent éveillés aux heures les plus intenses de la journée, indique lundi le Fonds national suisse.
Logée dans le cerveau, l'horloge maîtresse synchronise toutes les horloges secondaires présentes dans les organes. Des chercheurs de plusieurs universités, dont celle de Genève, ont découvert qu'une telle horloge est à l'oeuvre dans les muscles et que les perturbations du mécanisme peuvent jouer un rôle dans le développement des diabètes de type 2.
Variations des graisses
Selon ces scientifiques, les différents types de graisses contenus dans les cellules musculaires connaissent des variations au cours de la journée.
Et cela pourrait être lié à l'horloge biologique, qui contribuerait à réguler la sensibilité des cellules à l'insuline et influencerait la capacité du muscle à absorber le sucre.
ats/boi