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Près de 30 ans après l'accident, la faune est abondante à Tchernobyl

Une mesure de radioactivité effectuée en 2006 dans la zone d'exclusion de Tchernobyl.
Une mesure de radioactivité effectuée en 2006 dans la zone d'exclusion de Tchernobyl.
Elans, cerfs, chevreuils, sangliers et loups sont de nouveau nombreux dans la zone d'exclusion de Tchernobyl (Ukraine) désertée par les humains, indique une étude internationale.

L'étude montre que ces mammifères sont au moins aussi nombreux à l'intérieur du périmètre de 4200 km2 autour de la centrale, que dans les réserves naturelles environnantes non contaminées par la radioactivité.

Ce recensement, dont les résultats ont été publiés lundi dans la revue Current Biology, a été effectué par observations aériennes sur la vaste zone dévastée par un incendie suivi d'une explosion d'un des réacteurs en avril 1986.

L'activité humaine pire pour la faune que la radioactivité

"Il est très probable que les populations de ces animaux à Tchernobyl sont beaucoup plus nombreuses aujourd'hui qu'elles ne l'étaient avant l'accident", estime Jim Smith de l'Université de Portsmouth au Royaume-Uni, un des co-auteurs de ces travaux.

"Cela ne signifie pas que la radioactivité est bonne pour la faune sauvage mais seulement que les effets des activités humaines comme l'agriculture, la chasse et l'exploitation forestière sont nettement pires", ajoute-t-il.

afp/ptur

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