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L'expression O.K apparue il y a 175 ans dans un journal de Boston

Un signe signifiant "O.K", ici fait par le navigateur Ted Turner au départ d'une compétition en 1977. [AP - Bob Child]
Un signe signifiant "O.K", ici fait par le navigateur Ted Turner au départ d'une compétition en 1977. - [AP - Bob Child]
Les deux lettres O.K, utilisées de manière universelle pour donner son accord, sont apparues pour la première fois le 23 mars 1839 dans un journal de Boston. L'expression fête ses 175 ans dimanche.

Le Boston Morning Post, à l'époque journal le plus populaire des Etats-Unis, a utilisé pour la première fois le 23 mars 1839 l'expression O.K dans un de ses articles.

Ces deux lettres, qui fêtent dimanche leurs 175 ans, sont devenues une expression universelle utilisée pour donner ou demander un accord.

Plus utilisée que "maman"

Selon son spécialiste, le professeur d'anglais américain Allan Metcalf, auteur de "O.K, l'histoire improbable du plus grand mot de l'Amérique", cette expression est la plus utilisée ou écrite dans le monde, devant "maman".

Elle est vraiment entrée dans le langage courant en 1840, lors de la campagne du candidat démocrate américain Martin Van Buren, explique Metcalf. O.K se serait ensuite répandu dans le monde à partir de la Seconde Guerre mondiale.

Le mot O.K est "aussi facile à prononcer qu'à comprendre, utilisant les voyelles O et A et la consonne K que l'on trouve dans presque toutes les langues de la planète", estime le linguiste américain.

ats/jvia

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A la recherche des origines

Pour le professeur Metcalf, "O.K" incarne l'Amérique car il n'a aucun lien avec le latin ou le grec. En quête de son origine, le dictionnaire Oxford rejette les diverses hypothèses liant "O.K" aux expressions écossaise "och aye" ou grecque "ola kala" ("c'est bon").

Le dictionnaire britannique et le professeur préfèrent y voir une abréviation de "orl korrekt", lui-même dérivé à l'écrit dans les années 1930 de "all correct".

"Journée mondiale du O.K"

Pour fêter l'anniversaire du "O.K.", le professeur d'anglais à la retraite Henry Nass distribue sur les trottoirs de Manhattan, à New York, des tracts invitant les passants à célébrer dimanche une "journée mondiale du O.K.".

Henry Nass espère même que la poste américaine sera "O.K." pour son projet de timbre en l'honneur de son mot favori.