Le nombre de personnes qui développent un asthme allergique est en hausse depuis 50 ans dans les pays occidentaux. Or, cette évolution coïncide avec une autre: la baisse globale de consommation des fruits et légumes, selon un communiqué diffusé lundi par le FNS.
Dans une étude publiée dans la revue "Nature Medicine", une équipe de chercheurs du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) réunie autour de Benjamin Marsland montre le lien de cause à effet entre ces deux phénomènes.
La fermentation par les bactéries intestinales des fibres contenues dans ces aliments constituerait une protection efficace contre l'asthme.
ats/moha
Tests sur des souris
Pour parvenir à leurs conclusions, les scientifiques ont effectué des tests sur des souris, dont les aspects du système immunitaire étudiés ne se distinguent pratiquement pas de ceux de l'être humain.
Exposés à un extrait d'acariens domestiques, les animaux au régime à forte teneur en fibres ont développé une réaction allergique moins forte que les autres.